Les embouteillages en France
Quel est le coût des embouteillages en France en 2013 ?
17.000.000.000 euros
perdus dans les embouteillages (chiffres 2013)
Selon Inrix, en 2013, les Français ont gaspillé 17 milliards d’euros en carburant, en usure précoce des voitures, en heures perdues de travail, etc. dans les embouteillages…
Ce cout global est le résultat de l'addition des couts directs (en carburant et en temps perdu) et indirect (répercussion sur les prix des biens et services vendus par les entreprises).
En 2030, ce gaspillage serait de 22 milliards d’euros (+ 31 %), avec un temps perdu annuel pour les automobilistes de 143 heures et 36 minutes – le plus fort taux en Europe !
1943 euros / an /foyer
Les embouteillages coûteraient en moyenne 1943 euros par foyer.
Les foyers parisiens qui utilisent une voiture vont subir une hausse de + 51% des coûts liés aux embouteillages entre 2013 et 2030 : Les bouchons auront un coût de 4.123 euros par parisien, à comparer à un coût actuel de 2.883 euros.
135 heures
En termes de temps perdu, les embouteillages ont ainsi amputé en moyenne 135 heures et 48 minutes à chaque conducteur…
COMPARER : Cout des embouteillages en voiture pour l'U.E
Quel est le coût des embouteillages en France en 2013 ?
L'étude précédente annonçait les chiffres suivants :
677 euros / an
Les embouteillages coûtent en moyenne 677 € par an et par foyer avec 47 heures par an perdus !
Il faudrait planter 189 millions d’arbres pour compenser cette pollution.
5.900.000.000 euros
Les embouteillages coûtent 5,9 milliards € à l’économie française, dont 568 millions € attribuables à la diffusion de carbone, 3,5 milliards liés au temps perdu et 1,8 mds du fait de l’augmentation des prix de la consommation en conséquence des pertes de productivité.
Les embouteillages ont coûté plus de 5,6 milliards d'euros à la France en 2011, soit 623 euros pour chaque foyer se déplaçant en voiture. Ce coût global est le résultat de l'addition des coûtsdirects (en carburant et en temps perdu) et indirect (répercussion sur les prix des biens et services vendus par les entreprises).
Quel est le coût des embouteillages en France en 2012 ?
En juillet 2012, selon une étude de la société TomTom (1), qui vend des GPS, Paris serait la 5e pire ville d'Europe en termes de circulation automobile, avec un taux de congestion moyen (les embouteillages) de 32 % allant jusqu'à 72 % aux heures de pointes du matin et 63 % le soir.
La France a légèrement fluidifié son trafic et cette sensible amélioration se traduit par une perte de 2 heures en moyenne dans les embouteillages par rapport à 2012. Dans un contexte général de retour à la hausse des embouteillages en Europe depuis fin 2013 et après une baisse de 18 % en 2012, la France avec 35 heures perdues par automobiliste dans sa voiture accapare la quatrième place devant l'Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique, qui arrive en tête avec 58 heures de bouchons par conducteur (étude Inrix)
Embouteillages : le palmarès des villes de France
Paris est la ville où l'on circule le moins bien et son périphérique concentre le trafic le plus dense du pays en 2013, comme en 2012. Mais il faut noterr que des villes comme Marseille ou Lille ne sont pas prises en compte alors que Marseille arrivait en tête avant Paris selon une autre étude partielle menée par TomTom et portant sur le 2e trimestre 2013. Un trajet qui peut être réalisé en 14 minutes aux heures creuses prend une heure en période de pointe, avait ainsi calculé le fabricant de GPS TomTom qui avait aussi analysé la situation dans la capitale. Un trajet habituellement réalisé en 20 minutes prend ainsi à Paris une heure aux pires heures du trafic.
Lyon qui garde sa deuxième place avec 43 heures de bouchons par conducteur améliore la situation de 3 heures. Arrive ensuite Grenoble qui perd sa 5e place obtenue en 2012.
Coûts directs des embouteillages (carburant et temps) :
· Carburant : plus de 530 millions d'euros, l'équivalent de 68 euros de carburant par voiture pour les 7,8 millions de conducteurs français.
· Temps : le coût du temps passé dans les embouteillages se chiffre en moyenne à 431 euros par conducteur, soit une facture totale de 3,3 milliards d'euros pour le pays.
8
8 jours par an dans les bouchons !
Selon une étude d'un cabinet anglais (Centre for Economics and Business Research*), les conducteurs de la capitale passent l'équivalent de plus de 8 jours de travail par an, soit 58 heures. Selon ce cabinet, les embouteillages font perdre 2,6 milliards d'euros à l'économie française, soit plus de 40 % des pertes, soit 5,6 milliards du fait des bouchons pour l'ensemble du de la France si on additionne les coûts directs (en essence et en activité perdue) et indirects (l'impact négatif sur les prix des biens et services produits par les entreprises)
11.70 euros
Rester bloqué dans les bouchons de Paris coûte 11,70 euros de l'heure contre une moyenne de 9,50 euros pour toute la France.
2013 : BAISSE DES BOUCHONS DANS LES VILLES FRANÇAISES
Selon l'étude Inrix publiée en février 2014, le périphérique parisien reste la voie la plus embouteillée de France. Le pire est la portion du périphérique intérieur sur 12 kilomètres entre la porte de Saint-Cloud et celle d'Orléans, qui enregistre 77 heures de retard par an dues aux bouchons.
Bruxelles (83 heures de bouchons en 2013, chiffre inchangé par rapport à 2012) reste la ville d'Europe la plus touchée par les embouteillages, suivie de Londres (82 heures, 9 de plus qu'en 2012), Anvers (78 heures, une de plus), Rotterdam (63 heures, 8 de moins), Stuttgart (60 heures, 5 de moins), Cologne (56 heures, 2 de moins), Milan (56 heures, 5 de plus) ou Paris (55 heures, 8 de moins).
En France, la majorité des grandes villes ont vu diminuer le nombre d'heures perdues dans les bouchons entre 2012 et 2013. Paris est en tête, devant Lyon (43 heures, 3 heures de moins), Grenoble (42 heures, 2 de moins), Bordeaux (41 heures, 5 de moins), Toulouse (39 heures, 1 de moins), Toulon (37 heures, 4 de moins), Strasbourg (37 heures, 2 de moins) ou Rennes (33 heures, une de moins).
Coût indirect des embouteillages (hausse des prix des biens de consommation courante) :
· Chaque jour, les véhicules d'entreprises ou de transport de marchandises représentent 19 % du trafic sur les routes.
· Le coût indirect total lié à la hausse des prix des produits et des services imposée par les entreprises françaises s'élève à 1,7 milliards d'euros, soit 147 euros par foyer chaque année.
Bryan Mistele, CEO d'INRIX, commente les résultats de l'enquête réalisée par son cabinet : « Les embouteillages ont un impact réel sur notre quotidien : ils influent non seulement notre temps de trajet pour se rendre à notre travail, le niveau d'essence consommé mais également le prix de la nourriture que nous achetons au supermarché. Alors que la France plonge petit à petit dans un climat d'austérité économique et bat des records de chômage, notre étude souligne l'importance de fluidifier et faciliter la circulation des personnes et des biens sur le réseau routier. Il s'agit là d'une clé pour dynamiser et stabiliser l'économie. »
Le coût des embouteillages explose à Paris
Seuls 43 % des 11,6 millions d'habitants résidant à Paris se rendent au travail en voiture. Pourtant, Paris concentre 40 % des bouchons à elle seule. Chaque année, les conducteurs passent 57,8 heures bloqués dans les bouchons parisiens. Dans les faits, le Parisien moyen passe l'équivalent de près de deux semaines ouvrées dans les embouteillages.
Quels en sont les coûts des embouteillaes ?
9.50 euros
· Rester immobilisé dans les bouchons à Paris coûte 11,7 euros de l'heure contre une moyenne nationale de 9,5 euros.
· Les coûts annuels pour les foyers se rendant au travail en voiture sont plus élevés à Paris, se montant à environ 934 euros chaque année (coûts directs et indirect additionnés).
· En termes de coûts directs induits par les bouchons, les déplacements en voiture à Paris seuls font perdre 1,8 milliard d'euros à l'économie française. Dans le détail, sur 10 euros gaspillés à cause de la circulation en France, 4,5 euros environ sont imputables à la capitale.
* Méthodologie utilisée pour le rapport sur les embouteillages :
Cebr est un cabinet d'études économiques créé en 1993. Il fournit analyses et recommandations aux autorités municipales, locales, départements, aux gouvernements et sociétés de premier ordre à travers l'Europe. Ci-après, vous trouverez un bref résumé des principales hypothèses émises par le CEBR (le Centre pour la recherche économique et commerciale) pour la réalisation du rapport :
· Le CEBR a utilisé les données INRIX relatives à la congestion du trafic durant les heures de pointes dans 18, 13 et 15 zones urbaines importantes (ZUI) au Royaume-Uni, en France et en Allemagne respectivement, afin de calculer la quantité moyenne annuelle d'heures perdues par véhicule.
· Afin de quantifier le coût direct supporté par les ménages utilisant leur voiture pour les trajets, le CEBR a défini ses propres modèles de transport, de ville et de macroéconomie pour calculer les coûts directs(consommation de carburant plus importante et valeur du temps perdu par les travailleurs bloqués par les embouteillages). Les coûts liés à la consommation de carburant ont été calculés sur la base des prix moyens du carburant, pour le super 95 (essence sans plomb normale) et sont basés sur une moyenne des rapports mensuels des prix du carburant émis par l'AA au Royaume-Uni et le bulletin pétrolier de la Commission européenne pour la France et l'Allemagne. La moyenne de carburant consommé par véhicule a été estimée à 0,5 litres par heure dans le cas d'un véhicule de classe moyenne.
· Le CEBR a calculé la valeur du temps perdu par rapport au salaire horaire d'un travailleur à temps-plein. La valeur du temps perdu par le conducteur est estimée à 50 % d'un salaire horaire national et dans une ville,étant donné que la proportion de productivité perdue dans le trafic est censée se récupérer durant la semaine de travail. Le CEBR estime que 80 à 90 % des coûts directs (carburant, temps d'un employé) sont ensuite répercutés par les entreprises sur les ménages utilisant la voiture pour leur déplacement.
· Dans le calcul des coûts indirects répercutés par les entreprises sur les ménages habitant en zone urbaine, le CEBR est partie du postulat suivant : 12 % du trafic routier durant les heures de pointe le matin et l'après-midi sont effectués par les véhicules d'entreprise et 6 % au transport de marchandises. Ce postulat se base sur des données relatives aux entreprises et temps de transport compilées au sein de l'enquête nationale sur les déplacements (NTS) publiée par le ministère des Transports britannique (DfT) et sur des statistiques de transport de marchandises figurant dans le rapport 2009 sur les déplacement dans Londres, publié par Transport for London (TfL, Transports londoniens).
source : (L'étude Tom Tom utilise entre autres, des données Inrix (une société d'info-trafic américaine) relatives à la congestion du trafic dans 13 zones urbaines importantes de France)
Enquête menée par le Centre for Economics and Business Research (CEBR) : The Economic Costs of Gridlock
Source : https://inrix.com/press-releases/embouteillages-une-facture-cumulee-de-plus-de-350-milliards-deuros-pour-la-france-sur-les-16-prochaines-annees/
Statistiques mondiales transport
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