Consommation de lingerie en France
La consommation de lingerie en France
La consommation de lingerie en France en 2018
Le marché de la lingerie en France en 2018.
3.550.000.000
Les ventes de lingerie ont représenté 2,8 milliards d’euros en 2017 (3,55 milliards d’euros si on inclut les produits chaussants comme les bas, les chaussettes et les collants) et sont en croissance de 2,8 % en 2018. La lingerie est un marché dynamique contrastant avec le déclin continu des dépenses des Français en habillement et chaussures : les ventes « mode et textiles » ont baissé régulièrement de 2008 à 2016 passant de 3,6% à 2,9 % de la consommation totale des ménages. Les Françaises dépensent en moyenne 131 € par an et 188 € pour les 15–34 ans.
En 2016, comme en 2015, le marché de la lingerie est resté relativement stable en France : les ventes se sont légèrement essoufflées avec un chiffre d’affaires de 2,8 milliards d’euros. Si on prend l’ensemble des ventes de lingerie (lingerie de jour, lingerie de nuit, lingerie d’intérieur corseterie), les ventes ont diminué de 1,1 % à 3,55 milliards d’euros alors que le marché global de l’habillement a décru de 1,6 % selon l’Institut français de la mode.
Selon L’IFM, le marché de la lingerie avait progressé de 1,7 % en 2015 à 2,8 milliards d’euros.
Les ventes de lingerie par habitant
131 €
Les femmes françaises dépensent en moyenne 131 € par an pour leurs sous-vêtements contre 28 € seulement pour les hommes.
22 %
En 2015, les hypers et supermarchés se sont arrogés 22 % du marché de la lingerie soit des ventes de 770 millions d’euros.
Les achats de lingerie en France représentaient 2.7 milliards d'euros soit 85.6 € par seconde (2015). Les Françaises restaient les premières acheteuses de lingerie devant les allemandes en y consacrant 99.4 € en moyenne, soit 18 à 20% de leur budget vêtements annuel.
Que représentent les achats de lingerie en France ?
En 2015, après quatre années de repli le marché français de la lingerie a cru de 1,7 % à 2,8 milliards d'euros (si on inclut le secteur des collants, la filière recule de 0,4 % à 3,5 milliards d'euros)
En 2013, les Françaises ont dépensé 2,7 milliards d'euros en articles de lingerie: alors que la vente de vêtements décroissait nettement depuis 2001 en France, le chiffre d'affaires de la lingerie féminine avait augmenté de 1,4 % à 2,7 milliards d'euros en 2013.
Après un rebond de 4 % en 2010, les ventes avait en 2011 reculé de 1,5 %, à 2,6 milliards d'euros. « Il y a eu en 2011 à la fois une baisse des volumes et des prix, alors qu'on redoutait une nouvelle hausse des tarifs après celles du coton et de la main-d'oeuvre en Chine »
Même si ce segment de l’habillement résiste mieux que le prêt-à-porter féminin, le marché de la lingerie a enregistré une baisse d’activité de 1,5% par rapport à 2010, avec un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros. En cause, la baisse combinée des volumes et des prix. « Les comportements d’achat évoluent », souligne en 2013 Cécile Vivier, commissaire générale du Salon International de la Lingerie. Si les volumes ont baissé de 1%, le panier moyen a perdu un peu moins de deux euros, passant de 99 euros en 2010 à 97,4 euros en 2011.
Les ventes de sous-vêtements avaient progressé de 4% en 2010, à 2,7 milliards d'euros, tirées par les femmes de plus de 35 ans. En 2013 on observe, le recul du string, un retour du body mais sous une forme plus confortable et jolie que dans les années 80.
101 euros de lingerie / an / par personne / 2015
Les Françaises restent les plus importantes consommatrices en Europe, devant les Allemandes. Les femmes ont réduit leur budget consacré à la lingerie est de 99.4 euros en 2013, contre à 97,4 euros en 2011, et 99 euros en 2010. Les hypermarchés restent le principal circuit de distribution de ces articles (22 %), mais connaissent « un début de désamour », devant les chaînes spécialisées (19 %).
les Françaises consacrent une part importante (18% à 20%) de leurs dépenses d'habillement à leurs sous-vêtements
En savoir plus sur
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-crise-n-a-pas-epargne-le-marche-francais-de-la-lingerie_278431.html#p55XEMyq25eWIxdd.99
18%
les Françaises dépensent de 18 à 20 % de leurs dépenses d'habillement pour leurs sous-vêtements.
les Françaises consacrent une part importante (18% à 20%) de leurs dépenses d'habillement à leurs sous-vêtements,
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les Françaises consacrent une part importante (18% à 20%) de leurs dépenses d'habillement à leurs sous-vêtements
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Ce sont les plus jeunes qui dépensent le plus pour leurs sous-vêtements avec une moyenne de 138 euros/an, contre 104 euros en 2010. Ce sont les jeunes filles entre 15 et 24 ans qui ont le plus acheté de dessous en 2011. Les 45-54 ans, qui tiraient jusque-là les ventes, ont réduit leurs dépenses de 5 %.
Les marques de lingerie française
La France"berceau de la corseterie", est la championne du monde dans l’univers du luxe et du haut de gamme dans la lingerie féminine : le marché français de la confection de lingerie féminine, numéro 1 mondial, compte une cinquantaine de fabricants qui proposent plus de 120 marques. la France est leader mondial du marché de la lingerie, suivie de l'Italie, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.
L’Association pour la Promotion des Industries de la Corseterie "Promincor - Lingerie Française" rassemble, autour de valeurs communes, dix-sept marques françaises prestigieuses : AUBADE, BARBARA, CHANTELLE et PASSIONATA, EMPREINTE, GERBE, LE CHAT, LEJABY, ANTIGEL, ANTINÉA, EPRISE, LISE CHARMEL, LOU, PRINCESSE tam.tam, ROSY, SIMONE PÉRÈLE et IMPLICITE.
Depuis le début des années 2000, les marques de corseterie et de lingerie françaises ont fortement délocalisé en Tunisie, les griffes italiennes se sont installées en Roumanie, et très rares sont les acteurs qui produisent encore entièrement en France.
La poussée des grandes enseignes à bas prix et l'effet de la crise économique de 2008 ont entraîné une recomposition du marché. De nombreuses marques ont changé de propriétaires. Sun Capital n'a pas réussi à vendre Dim. Barbara a été rachetée par le coréen Namyeung, Aubade par le suisse Calida, Eveden (Freya, Huit) par le japonais Wacoal.
Le très haut de gamme a lui aussi été touché par ces rachats : en janvier 2014, le groupe Wolf (Rosy, Billet Doux…) s'est vendu à 65 % aux fonds d'investissements GIMV et Alsace Croissance. La marque Eres appartient désormais à Chanel, La Perla a été racheté par le fonds luxembourgeois de Silvio Scaglia en décembre 2013.
Malgré une vive concurrence mondiale, avec le leader mondial Triumph, Victoria's Secret, Intimissimi, VF, Princesse Tam Tam…, il reste de solides marques françaises au capital familial, comme Chantelle (Passionata, Darjeeling, Orcanta, Chantal Thomass), Simone Pérèle, Empreinte ou Lise Charmel. Elles délocalisent la grande majorité de leur production.
« Dans ce secteur qui a connu beaucoup de casse sociale et malgré la complexité technique de cette industrie textile, note Dominique Seau, président de la Fédération de la lingerie et de la maille, de nouvelles marques se créent chaque année. » Comme Monette, qui a trouvé un nouveau style chic, ou une kyrielle de griffes sexy aux noms évocateurs (Maison Close, Bordelle…) « Il reste de la place pour le très haut de gamme », affirme M. Seau. La difficulté vient, selon lui, du temps de développement très long (deux ans) de la première collection.
Lise Charmel, entreprise familiale positionnée sur le haut de gamme et connue pour ses guipures ouvragées, a conservé en France ses ateliers de création et de modélisme, mais fait surtout fabriquer ses produits en Bulgarie, hormis les dentelles qu'elle commande à Olivier Noyon, à Calais. (source L'Expansion)
2013 : L'ex usine Lejaby va produire de la lingerie pour le distributeur Système U : cette ligne de lingerie a été confiée à l'ex-atelier Lejaby de Bourg-en-Bresse, devenu Lout', qui fabrique dorénavant 'hui sa propre marque Monette et utilise la licence Nina Ricci. Cette société appartient à Assya Hiridjee, la sœur de la fondatrice de Princesse Tam Tam, ainsi que l'usine de Bourg-en-Bresse qui emploie 15 personnes. L'essentiel de La Maison Lejaby, a été reprise par Alain Prost, ex-PDG de la Perla, et emploie 212 personnes à Rilleux-la-Pape en 2013.
La lingerie bio
De nombreuses marques se positionnent sur le marché de la lingerie écolo comme Do You Green (photo ci-dessous), Eco Boudoir, Huit is Biotiful, ou Peau-Ethique.
COMPARER : Dépenses en vêtements par les ménages français (en euros)
La montée des chaînes spécialisées de lingerie
Avec 22% de part de marché, les hyper et supermarchés demeurent les mieux représentés sur le marché de la lingerie. Mais ils cèdent toutefois du terrain avec une seconde année de chute de fréquentation. Tout comme les grands magasins et magasins populaires (12% de part de marché) et les spécialistes de la vente à distance qui perdent un peu de vitesse.
En revanche, les détaillants indépendants (11,3% de part de marché) et les chaînes spécialisées (19% de part de marché) confortent leur position. Les premiers ont l’avantage d’apporter des services et un grand choix de marques tandis que les deuxièmes se sont renforcées avec l’arrivée de nouvelles chaînes sur le territoire comme Intimissimi ou Goldenpoint.
Et sur ce marché, s’il y a un véritable gagnant, c’est Internet qui prend 12,8% de part de marché, contre 8,5% pour l’ensemble du prêt-à-porter. « Internet a modifié en profondeur les habitudes de consommation et se prête particulièrement aux achats de sous-vêtements. Les consommateurs aiment ce canal d’achat qui leur permet de conserver toute leur intimité », confie Cécile Vivier.
L'évolution du marché de la lingerie
Le marché de la lingerie innove en permanence : avec l'invention du corset au XVI ème siècle, l'apparition de nouvelles matières (élasthanne et fibre Lycra dans les années 60). Avec en ce moment des matières plus souples, plus gainantes, nouvelles fonctionnalités (push-up)... La lingerie est primordiale dans l'univers de la mode en général mais elle elle aussi un catalyseur ou le reflet des évolutions sociétales comme le rejet du soutien-gorge dans le milieu du XX ème siècle, le "soutif" devenant le symbole du refus des femmes se se voir imposer des contraintes.
Les vêtements de nuit et d'intérieur, ce que les professionnels appellent le « loungewear », est semble-t-il un créneau d'avenir, en complément des soutien-gorge et culottes hautes. En 2010, les ventes de ce type de vêtements avaient bondi de 2 %, après 13 % en 2009.
42% des femmes portent de la lingerie pour séduire,
43% recherchent avant tout le confort et 52% plébiscitent le coton.
Le blanc est la couleur la plus achetée, avec ensuite, la fantaisie, le noir et le beige/chair.
En matière de dessous, les femmes sont fidèles. Dans le classement des marques les plus plébiscitées et rêvées, on retrouve dans l’ordre Aubade, Passionnata, Chantelle, Chantal Thomass, Dim, Lejaby, Darjeeling et Lise Charmel. Dans les faits, ce sont pourtant toujours les marques de grande diffusion qui sont les plus achetées.
Le site http://www.lingeriefrancaise.com explique que "A partir des années deux mille, les talons connaissent toutes les hauteurs. Le styletto établit un record. Robes combinaisons, superpositions se marient avec transparence et tatouages. L’ère est aux excès. Le monde de la nuit l’emporte sur la clarté du jour.
La microfibre s'impose de plus en pluls. La lingerie active et sportive se démocratise. L’effet seconde peau que confèrent les soutiens-gorge sans couture, invisibles, à bonnets moulés, à bandeaux quasi transparents de la lingerie impalpable émerge. Empreinte offre aux "poitrines généreuses" la profondeur du bonnet G, tandis qu’Aubade lance le plus petit string du monde. Gerbe obtient le label "Entreprise du Patrimoine Vivant de Cent ans et plus", décerné par le gouvernement français, récompensé pour sa culture du produit de qualité "made in France".
Le « régime corset », nouvelle pratique dangereuse pour maigrir
Le thigh gap : effet de mode ou véritable danger ?
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source des données : Salon international de la lingerie de Paris, étude Kantar Worldpanel.