Production mondiale de DHA
La production mondiale de DHA, l'acide docosahexanoïque
Le DHA et l'EPA font prtie des AGPI et sont commercialisés comme compléments nutritionnels et possèdent un intérêt économique important :
L'acide eicosapentaénoïque (EPA, 20:5 ôméga3) et le DHA, principalement conditionnés en capsules, sous forme de triglycérides et d'esters éthyliques, représenteraient un marché annuel mondial supérieur à 915 millions d'euros chacun [1], soit un prix au kilo de produit (pur à 95 %) de 650 dollars [2].
La consommation mondiale de DHA, l'acide docosahexanoïque
Hormis le Japon, la consommation mondiale moyenne de DHA dépasse rarement les 200mg par jour, soit une quantité largement inférieure aux recommandations des nutritionnistes.
Les pêcheries d'anchois fournissent 79,1% de la consommation mondiale de DHA et EPA, suivie par la morue (6,8%), le thon (5,6%) , le saumon (3,8%) et les algues (3,4%).
Il existe plusieurs solutions pour bien couvrir de façon nos besoins quotidiens en acide docosahexaénoïque. Tout d’abord, il est important d’accorder une place de choix au poisson dans l’assiette et notamment aux poissons gras. En effet, le saumon, le thon, le maquereau ou encore les sardines (même en boîte) constituent d’excellentes sources alimentaires de DHA.
Si on n'atteint pas l’objectif des 1000mg journaliers de DHA grâce à l'alimentation, il existe des compléments alimentaires de DHA disponibles en pharmacie ou en magasins spécialisés et pouvant être utilisés afin de couvrir les besoins quotidiens en acide docosahexaénoïque.
En 2005, un rapport de l’AHRQ (Agency for Healthcare Research and Quality) mettait en lumière l'intrérêt des oméga-3 et du DHA. Les résultats de cette revue avaient montré que la consommation d’oméga-3 et plus particulièrement d’acide docosahexaenoïque était associée à une réduction significative de l’incidence de la maladie d’Alzheimer.
es acides gras polyinsaturés
Grâce aux travaux épidémiologiques de Dyerberg et Bang [1], il a été montré que les acides gras polyinsaturés (AGPI) de la série ôméga3 apportent une protection contre les maladies cardiovasculaires. Les AGPI sont également des éléments clés dans le développement du cerveau et de la rétine [2] et, à ce titre, un lait maternisé supplémenté en acide docosahexaénoïque (DHA, 22:6 ôméga3) est recommandé pour les prématurés
Hormis le Japon, la consommation mondiale moyenne de DHA dépasse rarement les 200mg par jour, soit une quantité largement inférieure aux recommandations des nutritionnistes.
La Chine à plus dépasser l'Europe occidentale pour la consommation de pétrole EPA et DHA selon les analystes de marché Frost & Sullivan et de l'Organisation mondiale pour l'EPA et le DHA (GOED).
En 2011, l'Europe en consommait 12 280 tonnes contre 10 095 t. pour la Chine dont la consommation devrait doubler.
Les plus gros consommateurs de DHA et d'EPA sont l'Australie et la Nouvelle-Zélande avec 4 090 tonnes suivies par l'Australie (3430 t), le Canada (2 680 t) et les Etats-Unis (2 080 t.
La consommation mondiale d'huiles riches en EPA et DHA a dépassé 100 000 tonnes contre 20 000 t il y a 10 ans.
La forme sous laquelle ils sont le plus consommé est les compléments alimentaires (plus de 51 148 t) selon Frost & Sullivan.
Les acides gras polyinsaturés
Grâce aux travaux épidémiologiques de Dyerberg et Bang (1) , il a été montré que les acides gras polyinsaturés (AGPI) de la série ôméga3 apportent une protection contre les maladies cardiovasculaires. Les AGPI sont également des éléments clés dans le développement du cerveau et de la rétine [2] et, à ce titre, un lait maternisé supplémenté en acide docosahexaénoïque (DHA, 22:6 ôméga3) est recommandé pour les prématurés.
Les oméga 3 EPA et surtout DHA sont particulièrement concentrés dans les membranes qui entourent les cellules de la rétine (yeux) et les neurones (système nerveux).
Une supplémentation en EPA et DHA chez le nourrisson a un effet positif sur l'acuité visuelle, l'attention, la mémoire, et le langage, qui se prolongerait jusqu'à l'âge de 4 à 5 ans
Le lien entre consommation d'oméga 3 et maladies cardiovasculaires est connu depuis les années 60 : on avait remarqué que les esquimaux, gros consommateurs de poissons, et par conséquent d'EPA et de DHA, avaient très peu d'infarctus du myocarde.
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sources : http://www.jle.com/e-docs/00/03/36/A4/article.phtml (1) CORNET JF (1998). Le technoscope : les photobioréacteurs. Biofutur, 176 : 1-10.
(2). BELARBI EH, MOLINA GRIMA E, CHISTI Y (2000). A process for high yield and scaleable recovery of high purity eicosapentaenoic acid esters from microalgae and fish oil. Proc Biochem, 35 : 951-69.
(3)KINSELLA JE (1986). Dietary fish oils. Possible effects of n-3 polyunsaturated fatty acids in reduction of thrombosis and heart disease. Nutrition Today, November/December : 7-14
(4) SANGIOVANNI JP, BERKEY CS, DWYER JT, COLDITZ GA (2000). Dietary essential fatty acids, long-chain polyunsaturated fatty acids, and visual resolution acuity in healthy fullterm infants: a systematic review. Early Hum Dev, 57 : 165-88.YONGMANITCHAI W, WARD OP (1989). Omega-3 fatty acids: alternative sources of production. Proc Biochem, 24 : 117-25.
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