Les depenses en carburants en France
Combien d'essence achète-t-on en France ?
Des budgets carburant en progression
Combien dépensez-vous pour votre budget carburant ? Dans son étude annuelle sur le budget de l'automobiliste, l'Automobile club association compare un automobiliste qui roule avec une Renault Clio 1,2 Tce (essence) et un autre avec une Peugeot 308 HDI (diesel). En 2012, le budget moyen a atteint 6.409 euros avec la motorisation essence (+1,2 % par rapport à 2011) et 7.991 euros (+4,4 %) avec la motorisation gazole.
En 2012, le kilométrage moyen a baissé : 8.751 km, soit 271 km de moins qu’en 2011 pour les véhicules à essence et 15.368 km, soit 108 km de moins pour le diesel. Quasiment tous les postes du budget (carburant, assurance, péages, réparations) ont augmenté plus que l’inflation en 2012.
Le budget carburant des Français en 2013
Comparons un automobiliste qui roule avec une Renault Clio 1,2 Tce (essence) et un autre avec une Peugeot 308 HDI (diesel).
6.049 euros
En 2012, le budget moyen a atteint 6.409 euros avec la motorisation essence (+1,2 % par rapport à 2011) et 7.991 euros (+4,4 %) avec la motorisation gazole.
En 2012, le kilométrage moyen a baissé : 8.751 km, soit 271 km de moins qu’en 2011 pour les véhicules à essence et 15.368 km, soit 108 km de moins pour le diesel. Quasiment tous les postes du budget (carburant, assurance, péages, réparations) ont augmenté plus que l’inflation en 2012. (source : Automobile club)
La facture énergétique française s'alourdit de 67Md€ en 2012
Alors que la facture énergétique française du mois de novembre 2012 s'était allégée d'un demi-milliard d'euros vis-à-vis de celle d'octobre, : sur l'année 2012 complète, les dépenses énergétiques ont augmenté de 10,4% (un total de 67,2 milliards d'euros).
Si la production d'énergie primaire (énergie disponible dans la nature avant toute transformation) n'a que peu bougé en un an (+0,8% pour un total de 11,8 millions de tonnes équivalent pétrole), la production hydraulique continue sur sa pente ascendante, 12% en plus par rapport à décembre 2011.
Idem pour l'énergie éolienne qui affiche une hausse de 14% en un an (et un +40% entre octobre et novembre 2012). Malgré une forte progression en novembre dernier, la production nucléaire est plutôt stable sur le long terme (+0,2% en un an).
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En ce qui concerne la production nationale, si on ne tient pas compte des énergies renouvelables thermiques et des déchets, elle est en baisse de 2,6% par rapport aux chiffres de 2011 : la légère augmentation de l'hydraulique et de l'éolien ne comble pas la baisse de production dans le secteur nucléaire (qui diminue de 3,8%).
La consommation d’essence a décru de 1,2% en France en 2012 après trois années de consommation stable (source Ufip) L’essence a baissé de 6,5% contre 0,2% pour le gazole reflétant peut-être un début de désamour des Français pour le diesel.
> En cumul sur 12 mois, entre décembre 2011 et novembre 2012, la facture énergétique progresse de 10,4%, les produits pétroliers plombant fortement cette facture en représentant 80% des dépenses totales.
Un britannique a fait le calcul récemment pour le Royaume-Uni et obtient un total de 45.4 milliards d’euros par an. On peut trouver sa méthode de calcul sur le site dédié à la voiture : www.mansgreatestmistake.com
Les dépenses en carburant et en essence en France
La consommation d’essence a décru de 1,2% en France en 2012 après trois années de consommation stable (source Ufip) L’essence a baissé de 6,5% contre 0,2% pour le gazole reflétant peut-être un début de désamour des Français pour le diesel.
En France les dépenses de carburant absorbent en 2011 environ 4% du budget des ménages.
En France, la part des dépenses énergétiques (carburant ; électricité, gaz et fioul domestique ; transports en commun…) dans le revenu des ménages les plus pauvres est passée de 10 à 15% entre 2001 et 2006, et cette hausse ne cesse de s'accentuer.
Selon leur revenu et leur lieu de résidence, il existe de fortes disparités entre les ménages :
- 20 % des ménages les plus pauvres dépensent en moyenne 2,5 fois plus en énergie que 20 % des plus riches ;
- chez les ménages à fort pouvoir d’achat, les dépenses en électricité représentent en moyenne 2% de leur revenu contre 6% pour les ménages les plus pauvres ;
- un citadin dépense près d’un quart en moins en énergie qu'un rural.(source : edf)
Les carburants ont augmenté de 7,3% par an entre 2003 et 2006,entraînant une diminution de 6,2% des dépenses en volume des carburants consommés entre 2002 et 2006.
En 2006, la part de budget (7,3 %) que les ménages français ont consacré à leurs dépenses d'énergie est proche de celle d'avant 1973.
En France, le diesel reste très majoritaire, pour le plus grand bien de nos poumons qui se régalent des microparticules. En effet, 33 millions de tonnes de diesel ont été vendus en 2009 en France contre seulement 9 millions de tonnes d’essence sans plomb. On ne tiendra pas compte du GPL qui compte pour moins de 0,5% de la consommation de carburant en France.
Les tonnes de diesel et d’essence sont converties en litres.
Avec une densité du diesel d’environ 850 kg par m3, on obtient 1176.4 litres de diesel pour 1 tonne. Avec une densité de l’essence sans plomb d’environ 775 kg par m3, on obtient 1290.3 litres d’essence pour une tonne.
Résultat de ce calcul :
33 millions de tonnes de diesel = 38.82 milliards de litres de diesel
9 millions de tonnes d’essence sans plomb = 11.61 milliards de litres d’essence sans plomb
Pour estimer le coût global du carburant en France, on prendra le coût moyen du diesel et de l’essence sans plomb en 2009.
Prix moyen du diesel en France en 2009= 1.00 euros/litre
Prix moyen de l’essence sans plomb en France en 2009= 1.21 euros/litre
38.82 milliards de litres de diesel x 1.00 = 38.82 milliards d’euros pour le diesel
11.61 milliards de litres d’essence sans plomb x 1.21 euros = 14.04 milliards d’euros pour l’essence.
Total des dépenses en carburant = 38.82+14.04=52.86 milliards d’euros de carburant routier tous les ans
Cela ne concerne QUE le carburant consommé par les véhicules. Il y a un lien étroit entre la densité des zones de résidence des ménages et leur consommation de carburant, les ménages des zones les moins denses consommant en moyenne plus de carburant que les ménages résidant en zone urbaine dense.
La réduction des émissions de CO2 dans les transports apparaît, en tendance, plus difficile que dans les autres secteurs de l’économie2. Plusieurs raisons peuvent être avancées : le carburant, à l’instar des autres formes d’énergie, n’est pas utilisé pour lui-même mais pour les usages qu’il permet ; les dispositifs incitatifs en matière d’énergie consommée par les ménages rencontrent plusieurs difficultés quant à leur mise en oeuvre, en particulier liées aux effets anti-redistributifs potentiels de telles mesures.
Le recours à la voiture particulière pour les déplacements domicile-travail est aussi fréquent en banlieue des pôles urbains de province qu’en milieu périurbain, et ce même si les distances parcourues en banlieue sont moindres. Les banlieues étant des zones agglomérées, en général plus denses, c’est dans de telles zones que des efforts en matière d’offre de réseaux de transport en commun offrant des alternatives à la voiture seraient donc à déployer en priorité
(source, une étude du gouvernement sur les dépenses en carburant : http:/ /www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/spipwwwmedad/pdf/Depenses_de_carburant_-_mai_2009_-_version_finale_cle0f968f.pdf)
En France, les carburants automobiles sont au nombre de sept :
- Supercarburant sans plomb 98 (*) ou SP98 (0 à 5% volume d'éthanol)
- Supercarburant sans plomb 95 (*) ou SP95 (0 à 5% volume d'éthanol)
- Supercarburant sans plomb 95-E10 (*) ou SP95-E10 (0 à 10% volume maximum d'éthanol)
- Superéthanol (*) ou E85 (entre 65 et 85% d'éthanol)
- Gazole - avec des qualités hiver, été - (*) (0 à 7% volume d'esters méthyliques d'huiles végétales)
- GPLc (Gaz de Pétrole Liquéfié carburant)
- GNV (Gaz Naturel Véhicules) (*)
(*) Dans les supercarburants et le gazole, les biocarburants sont utilisés en mélange comme composants renouvelables
Le dossier Ecomobilité
sources : Ufip, rapport du Commissariat Général au Développement Durable
statistiques mondiales temps reel