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Emissions de COV, composés organiques volatils en France

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Emissions de COV, composés organiques volatils en France

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En 2007, les émissions nationales de COV NM sont estimées à 1,294 million de tonnes. Les principaux secteurs responsables sont l'industrie manufacturière (32%) et le résidentiel-tertiaire (31%). Elles ont diminué de 53% depuis 1990.

Plus de 41 kilos de composés organiques volatils non méthaniques (COVNM) sont rejetés dans l'environnement chaque seconde en France, soit 1,3 million de tonnes par an. Ces COV ont de nombreux effets sur la santé. Certains sont toxiques ou cancérigènes (notamment le benzène).

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Les émissions de COV

 

 

 

Combien de COV sont rejetés en France ?

 

 

Les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM) regroupent un grand nombre de produits qui peuvent contenir du carbone et de l'hydrogène mais aussi du chlore, de l'azote, de l'oxygène, du fluor, du soufre, du phosphore et des métaux. Ils ont de nombreux effets sur la santé. Certains sont toxiques ou cancérigènes (notamment le benzène).

 

 

En 2007, les émissions nationales de COV NM étaient évaluées à 1,294 million de tonnes. Les principaux secteurs responsables sont l'industrie manufacturière (32%) et le résidentiel-tertiaire (31%). Elles ont diminué de 53% depuis 1990.

 

D'après le rapport d'inventaire national de juin 2009, le résidentiel/tertiaire et l'industrie manufacturière, avec respectivement 32 % et 31 % des émissions totales, sont les principales sources anthropiques d'émission de COV non méthaniques.

 

 

Les sources naturelles de COV représentent à l'échelle planétaire environ 90 % des rejets non méthaniques mais, dans les régions industrialisées, à cause de la part importante des émissions anthropiques, ces sources deviennent minoritaires. Aujourd'hui elles représentent en France seulement 21 % des émissions totales.

 

 

 

COV en 2009

 

En 2008, avec 31,4 % des émissions totales c’est le secteur de l’industrie manufacturière qui contribue le plus aux émissions, le second secteur émetteur est le résidentiel / tertiaire avec 31,1 % des émissions totales puis le secteur de l’agriculture avec 14,5 % des émissions totales. Le CITEPA estime qu’en 2008, les émissions totales de COV en France étaient de l’ordre de 1 086 kt. Les émissions connaissent une décroissance régulière depuis 10 ans, de 3 à 4 % par an. (source CITEPA inventaire SECTEN avril 2010)

 

En 2008, le second secteur émetteur est le résidentiel / tertiaire. L’utilisation de solvants à usage domestique ou dans le bâtiment (peintures, colles...) est la principale source de ces émissions mais aussi la combustion du bois dans les petits équipements domestiques. 

 

 

 

 

  • COV  en 2007

Sur le plan national, les émissions de COV, tous secteurs confondus (industrie, transport, agriculture…), sont estimées à 1,199 million de tonnes de COV en 2007 selon une autre estimation  (source CITEPA). Les émissions de COV par l'industrie représentent environ 377 000 tonnes.

 

 

 

La France s’est engagée sur le plan international, dans le cadre du protocole de GÖTEBORG, à réduire ses émissions de COV d’environ 40 % entre 1999 et 2010. Ces engagements ont été repris par la directive du 23 octobre 2001 fixant des plafonds nationaux d’émissions pour certains polluants atmosphériques qui impose une limite aux émissions de COV à respecter en 2010 (1 050 kt). 

 

 

> Sur le rôle joué par les COV dans l'environnement et dans le réchauffement climatique : Rejets d'acide formique dans le monde

 

 

Encyclo écolo : Composés organiques volatils (COV)

 

 

Tous les articles sur les COV

 

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Repères

Satistiques mondiales
Atmosphère

 

500
Vous avez dit Atmosphère ?
L'atmosphère terrestre entoure la planète et est composée de plusieurs couches de gaz et de particules en suspension, d'environ 500 km d'épaisseur. La densité et la température de l'atmosphère diminuent avec l'altitude.Seule la couche la plus basse de l'atmosphère (moins de 15 km), contient des êtres vivants.

Gaz à effet de serre. Les marécages représentent 6% des terres émergées et leur éventuelle disparition engendrerait une diffusion massive de CO2 dans l'atmosphère de même manière que le ferait la fonte du permafrost. En effet, les marécages recèlent environ 770 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, presque autant que ce que contient déjà l'atmosphère terrestre.

5 140 000 000 000

99.99997% des 5 140 milliards de tonnes de notre atmosphère réside dans la zone des 100 km, au-delà de laquelle on considère être dans l’espace.

atmosphere terrestre
5 000 milliards de tonnes d'air dans une boule


Le trou de la couche d'ozone
Le trou de la couche d'ozone atteignait 6,27 millions de km2 en moyenne au cours de l'année 1982 : depuis il a continué à grandir jusquà atteindre 25,81 millions de km2 en moyenne.


Gaz à effet de serre. Les émissions de gaz à effet de serre pour l'Union européenne ont baissé de 0,3% entre 2005 et 2006 ; un bon signe suite à Kyoto et Bali

 

 

atmosphere et rechauffement
Réchauffement climatique.
Vive la pollution atmosphérique !

 

0,1 %

Les gaz à effet de serre occupent moins de 0,1 % du volume atmosphérique hors vapeur d’eau. La vapeur d’eau qui oscille entre 0,4 et 4 % est le principal gaz à effet de serre. 

 

 


Pollution atmosphérique Globalement, la qualité de l'air des villes de France s'améliore depuis 2000. Après s'être sensiblement détériorée en 2003 (avec une augmentation de 4% des concentrations de polluants), elle s'est améliorée en 2004 et 2005. En 2006, le niveau de pollution est stable par rapport à 2005 et inférieur à celui des années 2000-2002.

gaz a effet de serre
Un point sur la pollution atmosphérique

Les évolutions observées sont toutefois variables selon le type de polluant (SO2, NO2, O3, particules PM10) mais assez similaires vis-à-vis des tailles d'agglomérations considérées (petites, moyennes, grandes).

 

31%
Particules fines
Les principaux émetteurs de PM10 en France sont l'agriculture-sylviculture (31% en 2007), l'industrie manufacturière (28% en 2007) et le résidentiel-tertiaire (26% en 2007).

Le transport contribue pour 11% aux émissions de PM10, rejetées surtout par les moteurs diesel. De 1990 à 2007, les émissions totales de PM10 ont baissé de 30%. Mais la contribution relative des secteurs est variable : au cours de la même période, le transport a vu ses émissions baisser de 22%, le résidentiel-tertiaire de 46% et la transformation d'énergie de 81%.

 

39 %
Le secteur du résidentiel / tertiaire est le principal émetteur de particules fines (PM2.5) et ultrafines (PM1.0), avec 39% des émissions de PM 2.5 et 65% des PM1.0 en 2007. Ces particules sont principalement émises par la combustion du bois, du charbon et du fioul.

 

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