Les réfugiés climatiques
Combien de réfugiés climatiques dans le monde ?
19,3 millions
de personnes ont dû quitter leur domicile en 2014, à la suite de catastrophes « pas si naturelles », selon le rapport annuel Global Estimates du Conseil norvégien pour les réfugiés, publié le 20 juillet 2015, recensait 19,3 millions de personnes ayant dû quitter leur domicile.
165 millions
de personnes ont dû quitter leur habitation entre 2008 et 2013. Ces personnes se dirigent de plus en plus souvent vers les villes. Dans la plus part des cas, la migration reste interne au pays.
Le chiffre de réfugiés climatiques, poussés à l'exode à cause de raisons climatiques, était 2 plus grand en 2012 qu'en 2011 : il est passé de 16.4 millions à 32 millions en 1 an. Il varie évidemment chaque année, en fonction des événements.
Déjà en 2008, 36 millions de personnes ont dû quitter leur habitation ; ces personnes se dirigent de plus en plus souvent vers les villes. Selon l'ONU, « environ 150 millions de réfugiés du climat devraient être déplacés d'ici à 2050 ».
Plus de 80 pays sont directement touchés, d'après le rapport de "Global estimates 2010 » publié en mai 2013.
Les pays touchés par les réfugiés climatiques
87%
des réfugiés climatiques étaient asiatiques en 2014 (16,8 millions de personnes).
Les causes naturelles restent variées, cependant on peut remarquer que les régions les plus pauvres sont les plus touchées. Il y a une corrélation entre vulnérabilité aux phénomènes climatiques et pauvreté économique. Il faudrait néanmoins aussi tenir compte de la dégradation lente de l'environnement comme la désertification ou encore la salinisation des sols et des réserves d’eau douce.
Il faut toutefois remarquer que le continent américain connaît également cet exode pour raison climatique. En 2012 1,8 million d’Américains ont dû quitter leur habitation à cause de catastrophes naturelles.
Déjà en 2012, l'Asie était le continent le plus touché, avec 22,2 millions de migrants. La Chine, notamment, avait connu de nombreux typhons et inondations. 4 millions de personnes avaient été obligées de déménager à cause des typhons et pas moins de 1.3 millions à cause des inondations. Aux Philippines, 3.5 millions de personnes avaient été chassées par les typhons et les moussons.
En 2012 : L’Afrique, 2ème continent le plus touché par les catastrophes naturelles (8.2 millions) : au Nigéria, 6.1 millions d’africains ont vu leur maison balayées par les inondations.
Où vont les réfugiés climatiques ?
Même si l’exode se fait principalementà l'intérieur du pays touché, il y a eu plus de 358 800 demandes d’asile déposées dans les pays développés en 2010. C’est une baisse par rapport à 2009 de 5% (377 000 demandeurs d’asile).
Les 5 premières destinations des demandeurs d’asile sont en 2010 sont : Les Etats-Unis (55 530 demandes), la France (47 800) suivie de l’Allemagne (41 330). Viennent ensuite la Suède et le Canada.
Les pays nordiques attirent de plus en plus (+13% en 2009) tandis qu'avec des politiques d'immigration sévères les pays d'Europe du sud accueillent moins de réfugiés : -42% en Italie et -40% en Turquie.
En 2009 les 36 millions de personnes quittant leur habitation a alimenté l'explosion urbaine ; 750 millions d'urbains en 1950 contre 3,3 milliards en 2010.
COMPARER : Nombre de catastrophes naturelles dans le monde
COMPARER : Nombre de décès dus aux catastrophes naturelles
Les réfugiés climatiques en 2008
1 personne déménage pour des raisons climatiques toutes les 2 secondes, ce qui en 2008 a représenté 20 millions de personnes. En 2008, 36 millions de personnes ont du quitter leur habitation ; ces personnes se dirigent de plus en plus souvent vers les villes.
Le nombre de personnes qui ont demandé asile dans les pays industriablisés est resté stable en 2009 : 377 000 personnes dont 49 000 demandes d'asile aux Etats-Unis, première destination.
Les pays nordiques attirent de plus en plus (+13% en 2009) tandis qu'avec des politiques d'immigrationn sévères, les pays d'Europe du sud accueillent moins de réfugiés : -42% en italie et -40% en Turquie.
En France, le nombre de demandeurs d'asile a cru de 19% avec 42 000 demandes en 2009.
36 millions de personnes qui quittent leur habitation alimentent l'explosion urbaine ; 750 millions d'urbains en 1950 contre 3,3 milliards en 2010.
Le réchauffement climatique, la désertification, l'élévation du niveau des océans, l'érosion des sols ou encore la fonte des glaces jettent des millions d'hommes, de femmes et d'enfants hors de leur logement et les condament à émigrer.
Une émigration explosive du fait de l'ampleur des mouvements de population qui sont irréversibles et de leur simultanéité sur divers points du globe.
source : Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU
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