Emissions de C02 en France
Les émissions de CO2 par habitant en France
11.900 kg
Un Français émet, en moyenne, 11,9 tonnes d'équivalent CO2 par an.
Cet indicateur permet d'évaluer les pressions sur le climat de la demande intérieure française, peu importe l'origine du produit concerné. L'empreinte carbone représente 761 millions de tonnes "d'équivalent CO2" en 2015 selon les estimations du gouvernement et de l'Ademe, contre 803 millions de tonnes de CO2 en 010 (baisse en volume de 5,2%).
Les principales sources d’émissions de CO2 en France
Selon les dernières estimations de 2012, les principales sources d’émissions de gaz à effet de serre d'un Français sont le logement et le transport (environ 30% des émissions chacun), suivis de l'alimentation (autour de 16%). Voici les principales sources plus en détail :
- La voiture : 2 tonnes de CO2 par an et par personne. Elle devance encore largement l'avion et ses 480 kg de CO2 annuels par personne
- L'énergie de nos logements : 1,7 tonne de CO2 par an, avec le gaz, l'électricité, la chaleur, l'énergie utilisée pour les services associés au logement (traitement des déchets, etc.)
- Les services publics et les services de santé : 1,5 tonne de CO2 par an. Cette catégorie regroupe les services publics comme la police, la gendarmerie, la défense, l'éducation, mais aussi les services de santé, de justice, etc. Ces services utilisés par tous produisent des gaz à effet de serre, qui sont répartis entre tous les Français dans les estimations.
- L'achat et l'utilisation de nouvelles technologies : 1,2 tonne de CO2 par an. C'est la catégorie qui risque le plus d'augmenter, avec l'usage grandissant d'Internet, des ordinateurs, de la téléphonie mobile, des appareils high tech...
- L'alimentation (viande et poisson) : 1,15 tonne de CO2 par an. Les aliments d'origine animale ont une empreinte carbone particulièrement élevée en comparaison aux autres aliments. Par exemple, le boeuf et l'agneau représentent 650 kg de CO2 par an et par personne, à savoir 6% de notre empreinte carbone totale.
Pour éviter que le climat ne se dérègle davantage, il faudrait diviser par 4 nos émissions de CO2 d'ici à 2050. Aussi, est-il important de réduire les émissions individuelles de gaz à effet de serre. Parce que des gestes simples peuvent diviser par deux nos émissions de gaz à effet de serre, chaque geste en la matière peut faire la différence !
Pour l’année 2009, les secteurs contribuant aux émissions (hors UTCF, utilisation des terres, leurs changements et la forêt) et classés par ordre d'importance pour la France métropolitaine sont les suivants :
- le transport routier : 32% des émissions totales,
- le résidentiel/tertiaire : 24,1% dont 67% sont directement imputables au sous-secteur résidentiel,
- l'industrie manufacturière : 22,6% dont 27% provient du sous-secteur des minéraux non métalliques et matériaux de construction et 25% du sous-secteur de la chimie,
- la transformation d'énergie : 16,3% dont 47% provient du sous-secteur de la production d'électricité et 28% du raffinage du pétrole,
- l'agriculture/sylviculture : 2,7%,
- les autres transports : 2,1% (dont transport aérien : 45% et transport fluvial : 35%).
Cette répartition a beaucoup varié au cours du temps. Par exemple, en 1980, la répartition hors UTCF par secteur était :
- la transformation d'énergie : 29,0%,
- l'industrie manufacturière : 28,8%,
- le résidentiel/tertiaire : 22,3%,
- le transport routier : 16,8%,
- l'agriculture/sylviculture : 1,8%,
- les autres transports : 1,3%
Sur la période 1960-2009, les émissions hors UTCF ont augmenté de 23% (+69 Mt) alors qu’entre 1990 et 2009, elles ont baissé de 25 Mt, soit une réduction de 6% bien que la consommation d’énergie primaire se soit accrue de 14,8% sur cette même période.
70%
> Les émissions des six gaz à effet de serre couverts par le protocole de Kyoto ont augmenté de 70 % de 1970 à 2015
Les émissions de CO2 par habitant en France en 2008
Le bilan carbone global moyen des ménages se situe en 2008 à environ 7 388 kg CO2 par individu. Représentant 54 % de l’ensemble des émissions, soit 3972 kg CO2 par individu, le transport est actuellement le poste qui pèse le plus lourd dans le bilan carbone des ménages. Il est essentiellement impacté par l’usage des véhicules personnels, lequel représente 79 % des émissions de C02 au sein du poste transports. Toutefois, les transports en avion ont désormais une place importante dans le bilan carbone des foyers et des individus, totalisant, en répartition, 19 % des émissions du poste transport.
Loin derrière, le logement occupe la seconde position, représentant 30 % de l’ensemble des émissions avec 2258 kg CO2 par individu. Au sein de celui-ci, l’énergie et le chauffage sont les principaux postes d’émissions (84 %), bien que l’impact des équipements ne soit pas négligeable (16 %).
Concernant le type de foyers, il apparaît que les foyers disposant des niveaux de revenus les plus élevés affichent des bilans globalement plus mauvais que la moyenne. La quantité de CO2 induite par la consommation des ménages est, en effet, croissante avec le niveau de vie et plus spécifiquement avec la capacité à consommer des loisirs. A l’inverse, les catégories socioprofessionnelles et les tranches de revenus plus modestes se distinguent par des niveaux d’émissions moindres. Les foyers des professions intermédiaires, des employés et des ouvriers présentent des bilans carbone relativement proches.
Pesant pour 16 % de l’ensemble des émissions, l’alimentation se place en troisième position. Les émissions induites par le lait et la viande sont les plus importantes, devançant les eaux / sodas / bières et les vins. La consommation des fruits et légumes, de même que celle du poisson, ont un impact beaucoup plus faible. (source : http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4623)
La taille du foyer est un critère essentiel dans le bilan carbone de celui-ci. Ainsi, comme le souligne l’Observatoire, « Au fur et à mesure que le nombre de personnes au sein du foyer augmente, les niveaux des émissions de CO2 se trouvent en quelque sorte « mutualisés » ». Ainsi, si les foyers d’une personne ont un bilan carbone très élevé, estimé à 10 685 kg CO2 par individu, ce dernier chute pour les foyers de deux personnes (7093 kg CO2 par individu), et plus encore pour les foyers de 3 et 4 personnes (respectivement 5436 et 4612 kg CO2 par individu). Aussi, seul le poste alimentaire est réellement impacté par la taille du foyer.
Réduire les émissions de CO2 individuelles
Voici les préconisations de l'Ademe :
La meilleure façon de se déplacer, surtout en ville, c’est d’emprunter les transports doux (transports publics, vélo, marche à pied).
Si le voyage en train (à conseiller) s’avère difficile, mieux vaut privilégier une voiture récente de petite cylindrée ou le covoiturage. Les émissions des modèles les plus récents dépassent à peine 100 grammes de CO2/km parcouru, contre 208 grammes, en moyenne, pour le parc automobile français. Attention aussi à adopter un mode de conduite doux et à vérifier la pression des pneumatiques. Deux conditions qui, une fois remplie, permettent de réduire d’environ 8 % la consommation de carburant.
L’avion reste à n’utiliser qu’en tout dernier ressort. Car, un aller-retour Paris-Toulouse effectué en avion émet 2,7 fois plus de CO2 qu’en voiture et 34 fois plus qu’en train.
L’amélioration de l’isolation de l’habitat permet de réduire massivement la consommation d’énergie de chauffage et par conséquent les émissions de gaz carbonique. Dans un logement ancien, chauffé au gaz ou au fioul, l’économie d’émission individuelle peut ainsi s’élever à 18 %.
Le remplacement des ampoules à incandescence par des lampes fluo-compactes s’avère particulièrement intéressant, si l’on se souvient que le rendement énergétique des ampoules traditionnelles est dix fois moindre que celui des lampes fluo-compactes les plus modernes.
Lors d’un achat d’équipement électroménager, mieux vaut privilégier les appareils dont l’étiquette énergie arbore un A++, signe de grande sobriété énergétique.
Moins connus, les choix d’alimentation ont un impact non négligeable sur l’empreinte carbonique des particuliers. À titre d’exemple, la dégustation d’un rôti de veau de 1 kg a le même impact sur le climat qu’un trajet de 200 km en voiture.
Prévue pour le 1er juillet 2007, l’ouverture à la concurrence du marché de l’électricité permettra aux particuliers de souscrire des contrats pour l’achat d’électrons uniquement produits par des installations utilisant les énergies renouvelables (éoliennes, barrages).
[Sources : https://e-rse.net/emissions-CO2-francais-empreinte-carbone-271641/#gs.ophmti ; https://www.gouvernement.fr/indicateur-emprunte-carbone ]
Voir aussi :
>> Tous les articles sur le CO2
>> Le protocole de Kyoto
>> Qui émet le plus de co2 en europe ?
>> Quels Français polluent le plus ?
>> Emissions mondiales de CO2 dans l'atmosphère
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Statistiques climat et effet de serre
https://www.consoglobe.com/quels-francais-polluent-plus-cgQue