La consommation mondiale de drogues
Le chiffre d'affaires des drogues dans le monde
243 000 000 000
Le chiffre d'affaires des drogues dans le monde est estimé à 243 milliards d'euros.
La consommation de cocaïne en 2016
Selon le rapport annuel publié en juin 2017 par l’office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la production de cocaïne est en hausse avec une production, un trafic et des saisies à un niveau record. La consommation de cocaïne semble à la hausse aux États-Unis comme en Europe où « l’analyse des eaux usées de certaines villes signale une augmentation de la consommation de cocaïne de 30 % ou plus entre 2011 et 2016 ».
La production d’opium en 2016
Selon le rapport annuel publié en juin 2017 par l’office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la production d’opium est en hausse de 30 % en 2016 par rapport à 2015 notamment grâce à une forte amélioration des rendements en Afghanistan.
La production mondiale d’opium atteint 6380 t en 2016, soit 20 % de moins qu’en 2014 mais au niveau de la moyenne des cinq dernières années.
Le marché mondial de la drogue en 2013
Slon le Rapport mondial sur les drogues 2013, bien que la consommation de drogues traditionnelles telles que l'héroïne et la cocaïne semble décliner dans certaines régions du monde, l'abus de médicaments délivrés sur ordonnance et de nouvelles substances psychoactives est en augmentation. Lors d'un évènement spécial de haut niveau organisé par la Commission des stupéfiants, le Directeur exécutif de l'ONUDC Yury Fedotov a exhorté à une action concertée dans l'objectif de prévenir la production, le trafic et l'abus de ces substances.
+50%
Vendues comme « euphorisants légaux » et « drogues de synthèse », les NSP prolifèrent à un rythme sans précédent et posent des défis de santé publique inédits. Selon le rapport, le nombre de NSP rapportées à l'ONUDC par les États membres est passé de 166 à la fin de l'année 2009 à 251 à la mi-2012, ce qui représente une augmentation de plus de 50 %. Le nombre de NSP a, pour la première fois, dépassé le nombre total de substances sous contrôle international (234). Étant donné que de nouvelles substances nocives font leur apparition sur le marché des drogues avec une régularité sans faille, le système de contrôle international des drogues doit désormais faire face à la rapidité et à la créativité du phénomène des NSP.
Ce problème est alarmant - pourtant ces drogues sont légales. Vendues librement, y compris sur internet, les NSP ne sont pas testées afin de savoir si elles sont sans risques. Elles peuvent donc se révéler bien plus dangereuses que les drogues traditionnelles. Les noms « épice », « miaou miaou » et « sels de bain » induisent les jeunes en erreur en leur faisant croire qu'ils s'adonnent à un plaisir quasi sans risques. Étant donné l'infinie possibilité d'altération de la structure chimique des NSP, les nouvelles formules apparaissent plus vite que les efforts visant à imposer un contrôle international. Tandis que l'application de la loi est à la traîne, les criminels se sont vite fait une place sur ce marché lucratif. Les effets adverses et le potentiel effet de dépendance de la plupart de ces substances incontrôlées sont peu connus.
Globalement, la consommation de drogues traditionnelles, telles que l'héroïne et la cocaïne, semble être stable. En Europe, l'usage d'héroïne semble être en déclin. Par ailleurs, le marché de la cocaïne semble être en expansion en Amérique du Sud et dans les économies émergentes en Asie. L'usage d'opiacés (héroïne et opium) reste en revanche stable (environ 16 millions de personnes, soit 0,4 % des 15-64 ans), bien qu'une forte prévalence de consommation d'opiacés ait été rapportée en Asie du Sud-est et en Asie centrale, en Europe de l'Est et du Sud-est et en Amérique du Nord.
L'Afrique est une cible toujours plus importante pour le trafic et la production de substances illicites, bien que l'on dispose de peu de données. M. Fedotov a appelé au soutien international afin de surveiller la situation et d'éviter que le continent devienne de plus en plus vulnérable au marché de la drogue et à la criminalité organisée. Les consommateurs de drogue victimes des effets collatéraux du trafic à travers le continent ont également besoin d'être aidés.
De nouveaux chiffres révèlent que la prévalence des personnes qui s'injectent des drogues tout en vivant avec le VIH en 2011 était plus bas que ce qui avait été estimé : 14 millions de personnes entre 15 et 64 ans s'injectaient des drogues, tandis que 1,6 million de personnes s'injectant des drogues vivaient également avec le VIH. Les estimations revues sont inférieures de 12 % pour les personnes qui s'injectent des drogues et de 46 % pour le nombre de personnes s'injectant des drogues tout en vivant avec le VIH. Ces changements résultent des estimations révisées des pays ayant rassemblé de nouveaux chiffres sur la surveillance de la consommation depuis les estimations précédentes qui dataient de 2008.
En termes de production, l'Afghanistan a gardé sa position de premier producteur et cultivateur d'opium au monde (soit 75 % de la production illicite globale d'opium en 2012). La surface globale soumise à la culture de pavot à opium était de 236,320 ha, soit 11 % de plus qu'en 2011. Néanmoins, une faible récolte due à une maladie végétale touchant le pavot à opium en Afghanistan a causé une chute de la production, qui a atteint 4 905 tonnes en 2012, soit 30 % de moins que l'année précédente et 40 % de moins qu'en 2007, année record.
COMPARER : la production et consommation de cocaïne
33.800.000
L'usage de stimulants de type amphétamine (STA), à l'exclusion de l'ecstasy, reste globalement répandu et semble augmenter dans la plupart des régions. En 2011, on estimait à 0,7 % de la population âgée de 15 à 64 ans, soit 33,8 millions de personnes, les consommateurs de STA au cours de l'année précédente.
La prévalence de l'ecstasy était plus faible en 2011 (19 millions, soit 0,4 % de la population) qu'en 2009. Cependant, au niveau mondial, les saisies de STA ont atteint un nouveau record de 123 tonnes en 2011, soit 66 % de plus qu'en 2010 (74 tonnes) et le double par rapport à 2005 (60 tonnes).
La méthamphétamine, qui représentait 71 % des saisies de STA dans le monde en 2011, continue de dominer le marché pour ces substances. Les pilules de méthamphétamine restent la STA prédominante en Asie de l'Est et du Sud-est : 122,8 millions de pilules ont été saisies en 2011, bien que ce chiffre soit inférieur de 9 % par rapport à 2010 (134,4 millions de pilules). Toutefois, les saisies de cristaux de méthamphétamine ont augmenté, atteignant ainsi 8,8 tonnes, soit le plus haut niveau de ces cinq dernières années. Cette substance constitue donc une menace imminente. Le Mexique a rapporté que les saisies de méthamphétamine ont plus que doublé en un an sur son territoire, passant de 13 à 31 tonnes, ce qui représente les plus grosses saisies signalées au monde.
180.000.000
Le cannabis reste la substance illicite dont la consommation est la plus répandue. Tandis que la consommation de cannabis a clairement diminué chez les jeunes en Europe au cours des dix dernières années, une légère hausse de la prévalence des usagers a été constatée (180 millions soit 3,9 % de la population âgée de 15 à 64 ans) en comparaison avec les estimations précédentes datant de 2009.
source : Rapport mondial sur les drogues 2013
Le marché mondial de la drogue
D’après le Rapport mondial de l'ONU sur les drogues 2011, alors que les marchés mondiaux de la cocaïne, de l’héroïne et du cannabis se sont contractés ou stabilisés, la production et l’usage illicite d’opioïdes soumis à ordonnance et de nouvelles drogues de synthèse se sont accrus. (1)
200.000
“Les drogues tuent quelque 200 000 personnes chaque année. Les usagers problématiques de drogues représentant l’essentiel de la demande, l’un des meilleurs moyens de réduire le marché est de traiter la toxicomanie”, a déclaré M. Fedotov, de l'ONU.
La culture illicite du pavot à opium et du cocaïer est restée limitée à un petit nombre de pays. Bien que la production d’opium ait brutalement chuté et que la culture du cocaïer ait légèrement diminué, la fabrication d’héroïne et de cocaïne s’est, dans l’ensemble, maintenue à un niveau élevé.
Dans le monde, environ 210 millions de personnes – soit 4,8 % de la population âgée de 15 à 64 ans ont consommé des substances illicites au moins une fois au cours des 12 derniers mois. L’usage, y compris problématique (qui concerne 0,6 % de la population âgée de 15 à 64 ans), s’est globalement stabilisé. Toutefois, la demande de substances non placées sous contrôle international, telles que la pipérazine et la cathinone, a explosé. Par ailleurs, les effets du cannabis sont reproduits par des cannabinoïdes de synthèse connus sous le nom de “Spice”
3 à 500.000.000.000 $
Avec un chiffre d'affaires estimé entre 300 et 500 milliards de dollars, le trafic de drogue est devenu le deuxième marché économique au monde, juste derrière les armes ,mais devant le pétrole.
Les bénéfices sont eux de l'ordre de 200 milliards de dollars et le blanchiment d'argent sale de 150 milliards. Les bénéfices et les sommes en jeu sont colossales.
En effet, les profits des petits et grands trafiquants sont immenses. La drogue restant une marchandise prohibée, son commerce est extrêmement lucratif: le marché de la drogue est celui qui connaît actuellement la plus forte expansion.
COMPARER : Production mondiale de chanvre
COMPARER : Consommation mondiale de cocaïne
Opium: régression en Afghanistan, légère progression au Myanmar
195.000 ha
En 2010, la culture du pavot à opium dans le monde a quelque peu augmenté par rapport à 2009, pour se situer à environ 195 700 hectares. La production d’opium, qui s’est établie à 4 860 tonnes, a
en revanche diminué de 38 % en raison d’une maladie qui a détruit une grande partie des cultures en Afghanistan.
Ce pays restait toutefois le principal producteur d’opium (3 600 tonnes, soit 74 % du volume mondial). Si les cultures se sont stabilisées en Afghanistan, l’évolution à l’échelle mondiale était tirée principalement par les hausses observées au Myanmar, où les cultures ont progressé d’environ 20 % par rapport à 2009. La part du Myanmar dans la production mondiale est ainsi passée de 5 % à 12 % entre 2007 et 2010. Au cours de cette période, la production mondiale a chuté de 45 %, notamment en raison des faibles rendements enregistrés en 2010.
Cependant, il est peu probable que cette tendance se maintienne: “Certes, la superficie consacrée à la culture du pavot semble s’être stabilisée cette année, mais nos premières constatations donnent à penser que la
production afghane repartira probablement à la hausse en 2011”, a prévenu M. Fedotov de l'Onu
*
(1) (www.unodc.org/wdr)
Les statistiques sur les drogues