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La consommation mondiale de chewing-gum est d'un demi kilo par personne et par an, soit un peu plus de 99 kilos de chewing-gum mastiqués chaque seconde (compteur) ! En un an, la consommation mondiale de pâte à mâcher s'élève à 3,1 millions de tonnes. Cette consommation varie beaucoup selon les tranches d'âge et les pays : les Français sont les deuxièmes consommateurs de chewing-gum au monde derrière les Américains.
374 000 000 000
Selon l’université de Zurich, chaque année ce sont environ 374 milliards de chewing-gums qui sont consommés dans le monde, l’équivalent de 11 859 chewing-gums chaque seconde consommation
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La consommation mondiale de chewing-gum représente 3,1 milliards de kilos par an soit un peu plus de 99 kilos de chewing-gum mastiqués chaque seconde dans le monde .3 136 000 000 consommation mondiale de chewing-gum représente 3,1 milliards de kilos par an.
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Le marché mondial du chewing-gum à progressé de 20 % de 2009 à 2014 pour atteindre 15,8 milliards d'euros (dataMonitor).
15 800 000 000
En 2014, le marché mondial du chewing-gum représentait un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros, en croissance de 20 % depuis 2009 selon Euromonitor.
550 000 000
Les deux industriels leaders de la gomme de chewing-gum dans le monde sont les groupes américains Mars et Mondelez, propriétaires respectivement des marques Freedent et Hollywood.
Cette consommation varie beaucoup selon les tranches d'âge et les pays : les Français sont les deuxièmes consommateurs de chewing-gum au monde, derrière les Américains.
Les chewing-gums sont fabriqués à partir d’un mélange d’ huiles, de polymères synthétiques insolubles dans l’eau, d’alcools de solvants non chlorés (comme l’essence) ou de solvants chlorés (trichloréthylène).
Ce sont des polymères quasiment inertes d’un point de vue chimique que n’altèrent pas les moisissures ou les bactéries.
Les chewing-gums ne sont pas naturellement biodégradables ; ils résistent à des bases fortes comme de la soude et sont également insensibles à l’acide comme l’acide chlorhydrique par exemple.
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Il faut entre 3 et 10 ans pour que, sous l’effet des changements de température et des UV du soleil, les composants du chewing-gum se dépolymérisent et se dégradent.
1869
La consommation de chewing-gum n’est pas neuve. Les grecs mâchaient de la résine, ou que les indiens d’Amazonie chiquaient des boulettes de tabac. Sous sa forme moderne, le chewing-gum est apparu en 1869, après qu’un général mexicain chassé de son pays la révolution ramène 250 kilos de sève séchées aux États-Unis. Après avoir échoué à revendre sa gomme comme substitut au caoutchouc, il la laisse à Thomas Adam, qui la revend en pharmacie : le chewing-gum est né. Par la suite, d’autres entrepreneurs l’améliorent en y rajoutant du sirop de glucose, un peu d’alcool et de réglisse pour le goût, etc… Les Français ne découvrent la pâte à mâcher qu’en 1917, avec l’arrivée des troupes américaines sur le Vieux Continent.
5
On attribue beaucoup de vertus au chewing-gum : évite les carries par les frottements et la sécrétion salivaire, détressant, substitut à la cigarette, facilite la digestion (encore une fois pas la sécrétion salivaire), donne une haleine fraiche recherchée lors des contacts sociaux, améliore la mémoire (oui, c’est bien la conclusion à laquelle son arrivée des chercheurs anglais !)… Associés au plaisir, les tablettes de chewing-gum ne se vendent que si elles proviennent de marques connues : elles s’achètent en caisse, sous le coup d’une impulsion et d’une envie de plaisir. Les Français de 10 à 50 ans consommeraient ainsi 5 chewing-gums par semaine (soit en tout 5 milliards par an) !
Cette importante consommation aiguise surtout l’appétit des producteurs, qui se livrent à une bataille sans pitié. Grâce à ses coûts faibles, le chewing-gum offre des marges opérationnelles de 18% environ contre 9% pour les confiseries traditionnelles. Deux grands groupes se disputent le segment : Hollywood (groupe Cadbury) et Freedent (groupe Mars).
61 %
Les chewing-gum sont à 61% consommés par des femmes, se vendent davantage en ville (proportionnellement), et concernent surtout les plus jeunes : les 10-35 consomment 64% des tablettes vendues.
5 ans
Pourtant, le chewing-gum mastiqué encore et encore finit souvent seul, collé sur un trottoir… où il restera pour les 5 années suivantes ! En effet, nos pâtes à mastiquer perdurent sur l’asphalte grâce à leur composition, qui inclut plus de 100 éléments chimiques différents autour d’une longue structure carbonée (un peu comme celle que l’on peut trouver dans le pétrole ou dans les plastiques).
Retirer les chewing-gums incrustés, à l’aide d’extincteurs (par cryogénisation) ou grâce à des appareils du type karcher s’avère laborieux et coûteux ! Alors un conseil : gardez le papier d’emballage pour jeter la pâte usagée, tout le monde y gagnera.
Coût du nettoyage des chewings-gums collés sur les trottoirs en Grande-Bretagne
Pour en savoir plus : Consommation de chewing-gum dans le monde
rev7 : le chewing-gum biodégradable qui ne colle pas... ou peu
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