Chaque année ce sont près de 5.800 personnes qui donnent un organe permettant de réaliser une greffe en France, soit un peu plus de 15 par jour. Environ 71.000 personnes ont reçu un organe greffé en France entre 2000 et 2015, et 54.659 personnes étaient porteuses d'un greffon fonctionnel en 2015. Ce sont plus de 21.000 malades qui chaque année, ont besoin et attendent une greffe d'organe.
5.746
Chaque jour ce sont plus de 15 greffes d'organes qui sont réalisées : 5.746 en 2015
54.659
EN 2015, 54.659 personnes vivaient grâce à un organe greffé. Mais ce sont plus de 21.378 malades qui avaient besoin d’une greffe d’organe en 2015, contre 14.400 en 2011 et 16.000 en 2012.
La greffe est une technique de mieux en mieux maîtrisée, avec des résultats en termes de durée et de qualité de vie en constante progression. Les situations dans lesquelles une greffe est recommandée sont de plus en plus nombreuses et diversifiées.
En France, l’Agence de la biomédecine gère la liste nationale des malades en attente de greffe, coordonne les prélèvements d’organes ainsi que la répartition et l’attribution des greffons. Elle garantit aussi que les organes prélevés sont attribués aux malades en attente de greffe dans le respect des critères médicaux et des principes de justice, et assure l’évaluation des activités médicales.
L'activité de greffe progresse et a dépassé pour la première fois 5.000 en 2012. D'année en année, on observe une progression : +7 % d'augmentation en 2015 avec 5.746 greffes d'organes, contre 5.357 en 2014.
Nette progression de l'activité de prélèvement : + 6,9 % avec 1.769 personnes (1.655 en 2014) prélevées pour 3.579 morts encéphaliques recensées (contre 3.547 en 2014).
57,1 ans
En 2012, 3,8 % des donneurs avaient 17 ans ou moins, 32,3 % de 18 à 49 ans, 31,3 % de 50 à 64 ans et 32,6 % plus de 65 ans. L'âge moyen des donneurs continue d'augmenter (57,1 ans vs 53,2 ans en 2011).
21.400
Près de 21.400 personnes ont eu besoin d'une greffe en 2015, un chiffre toujours en augmentation.
Le principal obstacle à la greffe est le manque persistant d'organes disponibles, malgré la hausse des prélèvements. Le pourcentage de "refus de prélèvement" reste toujours à un niveau très haut : 32,5 %.
Tout le monde, sans conditions de santé ni d’âge (chez les plus de 60 ans, on prélève surtout les reins et le foie, mais plus le cœur). Jusqu’à 18 ans, ce sont les parents qui décident pour leurs enfants. Si ceux-ci avaient fait part d’une acceptation de dons d’organes, elle est prise en compte.
Après le rein (3.486 greffes en 2015), les organes le plus implantés ont été le foie (1.355), le coeur (471, soit +11,3 %), les poumons (345) et le pancréas (78).
Il suffit juste d’en informer ses proches qui pourront en faire part aux équipes médicales. La carte de donneur n’a pas d’existence légale. C’est le témoignage des proches qui compte. Et si l'on change d’avis, il suffit aussi de leur en faire part. Si l’on ne souhaite donner qu’un seul organe de son choix, là encore, il faut en informer sa famille.
L'activité de greffe à partir de donneurs vivants apparentés connait une forte augmentation (+ 15,8 %) avec 571 greffes contre 526. En 2012, on comptait 366 greffes contre 316 en 2011 ; la progression concerne essentiellement le rein (547).
Pour en savoir plussur le don d'organes et les greffes : le site de l'Agence de la biomédecine ou www.dondorganes.fr
Source : rapport annuel Agence de la biomédecine
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