La consommation d'énergie primaire en France métropolitaine en 2017 a été de 7.870 kilos équivalent pétrole par seconde (compteur), soit 248,2 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) par an. Une consommation énergétique en augmentation de 0,7 % par rapport à 2016. La France est le 6ème consommateur mondial d'énergie.
248 200 000 tep
La consommation d'énergie primaire en France en 2017 a été de 248,2 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep)
Rappel : La tonne-equivalent petrole (TEP) est la mesure utilisée pour exprimer et comparer des énergies de sources différentes. Exemples : 1 tep = 1000 m3 de gaz naturel ; 1 tep = 11600 kW
La consommation énergétique de la France en 2016 s'élevait à 260,5 Mtep
Consommation énergétique de la France en 2015 : 162,2 Mtep
La France a consommé en 2014 l'équivalent de 237,5 Mtep
La consommation d'énergie primaire en 2013 en France est de 247,2 Mtep
La France avait consommé en 2012 l'équivalent de 244,5 millions de tonnes de pétrole (Mtep).
La France avait consommé en 2011 l'équivalent de 244 millions de tonnes de pétrole (Mtep).
En 2005, la consommation d'énergie primaire en France atteint un pic à 274 Mtep
La France avait consommé en 2004 l'équivalent de 263,7 millions de tonnes de pétrole (Mtep).
Le bouquet énergétique primaire réel de la France métropolitaine en 2017 se décompose ainsi :
+23%
sur la facture énergétique de la France,en 2017 soit 38,6 milliards d’euros.
90 200 MW
Consommation électrique record : le 8 février 2012 , les Français ont mobilisé une puissance de 90 200 mégawatts (MW) à 19h afin de satisfaire leur demande en énergie électrique.
Une consommation record qui s'accompagne d'une hausse des dépenses
Entre juillet et septembre 2017, le nombre de foyers abonnés à une offre de prix de marché a augmenté de 302.000, selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE) . Plus de 5.5 sites, sur un total de 32,2 millions, ont rejoint une offre de marché, et la quasi-totalité d’entre eux (5.431.000) ont choisi un fournisseur alternatif plutôt qu’EDF.
Pour les aider dans cette démarche, il existe différents comparateurs d’énergies comme LeLynx.fr, Que Choisir, Selectra ou encore Hello Watt.
Pour aller plus loin sur les tarifs règlementés consulter l'article consoGlobe Électricité, gaz : comment faire face à l'augmentation des tarifs règmentés ?
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2012 : La consommation d’énergie finale totale (corrigée des variations climatiques) s’est élevée en France à 154 Mtep en 2012, soit une baisse de 0,5 % par rapport à l’année 2011. La consommation d’énergie finale du secteur résidentiel-tertiaire représentait 44 % de la consommation totale d’énergie en France, avec 69 Mtep consommées sur un total de 154. Suivent ensuite les consommations du secteur des transports (32 %), de l’industrie (21 %) et enfin de l’agriculture (3 %).
2011 : Selon le gouvernement (source site sur le débat de la transition énergétique), la consommation finale d’énergie, corrigée des variations climatiques, s’établisait à 168 millions de tonnes d’équivalent pétrole (Mtep) en 2011 en France.
La consommation d'énergie primaire en France en 2010 a été de 265,8 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) soit 265 millliards de kilos équivalent pétrole (comme sur le compteur), contre 251 Mtep en 2009. (source EDF et commissariat à l'énergie atomique).
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2011
|
% 2010 |
Consommation d’énergie (industrie) |
32.8 Mtep |
-3.4% |
Consommation d’énergie (transports) |
50.0 Mtep |
+1.5% |
Consommation d’énergie (domestique) |
50.2 Mtep |
+0.6% |
Consommation d’énergie (tertiaire) |
18.4 Mtep |
+1.6% |
Consommation d’énergie (agriculture) |
4.2 Mtep |
-1.1% |
Dans le secteur des transports, l’augmentation de la consommation en 2011 se démarque des baisses de ces dernières années (-1,1 % en 2009, -0,8% en 2008). La consommation 2011 fut au même niveau qu’en 2002. L’augmentation découle notamment de la reprise du fret ferroviaire : + 13,9% , puis -6,7% en 2010. Cela s’explique en partie par les grèves et les chutes de neige à la fin de 2010, ce qui conduit à la reprise au début de 2011.
Voir : Consommation de pétrole en France
La consommation totale d'électricité en 2010 en France a été de 490 TWh ; en 20 ans, elle a presque été multipliée par 1,5.
Au cours de la période 1973-2011, la structure de la consommation a fortement évolué. La part du charbon est passée de 15 % à moins de 4 %, celle du pétrole de 68 % à 31 %, alors que la part du gaz était multipliée par deux (de 7 % à 15 %), et celle de l’électricité par dix (de 4 % à 44 %).
L'électricité représente presque la moitié de la consommation d'énergie française avec une tendance à la stabilité depuis quelques années du fait de la part de l'énergie nucléaire.
consommation de l’Allemagne décroît de 3,04 tep en 1991 à 2,83 tep en 2009 (soit -7%) et
La consommation de l’Allemagne décroît de 3,04 tep en 1991 à 2,83 tep en 2009 (soit -7%) et celle de la France de 2,75 tep en 1991 à 2,61 tep en 2009 (-5%). La consommation finale de l’Allemagne reste supérieure à celle de la France sur toute la période, et les deux ne se rejoignent qu’en 2001 (2,94 tep), année qui constitue probablement le « peak » de la consommation énergétique finale pour la France, tandis qu’il se situerait en 2006 (3,05 tep) pour l’Allemagne.
Du fait du poids plus important de l’électricité dans la consommation finale de la France, la situation s‘inverse pour la consommation d’énergie primaire qui est plus élevée pour la France que pour l’Allemagne.
La consommation énergétique finale totale par habitant est légèrement (6%) plus élevée pour l’Allemagne : 2,51 tep par hab. contre 2,36 pour la France.
La consommation par habitant de produits pétroliers est légèrement (5%) plus élevée en France, ainsi que la consommation d’électricité par habitant, de façon plus nette (10%). La consommation de gaz, par contre, est plus élevée en Allemagne.
La consommation totale d’énergie primaire, corrigée du climat, confirme sa stabilisation. Elle reste au même niveau qu’en 2007, un peu en retrait par rapport aux années 2004-2006. Avec 273,6 Mtep, elle est à peine 0,2 % au-dessus du niveau de 2002.
Depuis les chocs pétroliers, en 1973-1975 et 1979-1982, c’est la première fois que la consommation primaire connaît une période aussi longue sans croissance. Elle progressait de 4 Mtep par an en moyenne pendant les années 90, puis de 2 Mtep seulement en 2001 et 2002, et depuis, malgré un sursaut en 2004, elle est stable.
> Des gestes écologiques systématiques sont à définir, tels que l’utilisation d’appareils électroménagers de classe A et d’interrupteurs horaires pour éviter de faire fonctionner les appareils durant les heures creuses.
>>>Sources : AIE et Observatoire de l'énergie
Image gouvernement : site Transition énergétique
La consommation finale d’électricité de l’Allemagne, de 500 TWh (milliard de kWh) en 2009, n’est que de 18% supérieure à celle de la France (424 TWh). La répartition de cette consommation par secteur d’activité montre des différences importantes.
Dans les deux pays, l’essentiel de cette consommation est le fait des secteurs résidentiel et tertiaire, mais pour 66% en France contre 52% en Allemagne. Alors qu’en France le secteur résidentiel seul arrive en tête avec 37% devant l’industrie à 30%, la situation est inverse en Allemagne où l’industrie consomme 43% de l’électricité finale
Les usages non énergétiques (gaz naturel pour la fabrication d’engrais, naphta pour les plastiques, etc.) ont, eux, nettement diminué en 2008 (- 5,2 %), victimes d’une crise qui a commencé dès le premier semestre avec l’envolée des cours du brut, puis s’est prolongée du fait de la baisse des commandes liée à la crise économique. Cette évolution a notamment abouti à la décision de Total de réduire ses « surcapacités durables » en restructurant des unités à Gonfreville et Carling.
Note : Depuis 2000, le bilan des échanges extérieurs de la France en matière d'énergie se fait de plus en plus lourd pour notre économie. La facture énergétique totale vis-à-vis de l'étranger était en euros courants de 23 milliards d'euros en 2003, 28 milliards en 2004 et 38 milliards € en 2005. (46 milliards € en 2006).
L’intensité énergétique finale, rapport de la consommation énergétique finale au produit intérieur brut, décroît de façon sensible (de l’ordre de 1,6% par an) pour les deux pays : de 0,131 à 0,102 tep/1000 euros pour l’Allemagne et de 0,119 à 0,092 tep/1000 euros pour la France.
> L’intensité énergétique finale de la France est toujours inférieure à celle de l’Allemagne (valeurs très proches en 2001) et se situe à 10% en dessous en 2009
COMPARER : Production d'électricité solaire photovoltaïque en France
Le dossier Economies d'énergie
Rappel : (Terawattheure. Le watt-heure est l'unité de mesure d'énergie correspondant à la quantité produite en 1 heure par une machine d'1 watt. 1 kilowattheure (kWh) = 1 000 Wh – 1 Mégawattheure (MWh) = 1 000 kWh – 1 Gigawattheure (GWh) = 1 000 MWh – 1 TWh = 1 000 GWh.)
sources : global-chance/org, gouvernement français, insee, SOES – bilan énergétique de la France - Key World Energy Statistics, AIE
Bilan énergétique de la France métropolitaine en 2017 (avril 2018) http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/Datalab_essentiel/2018/datalab-essentiel-143-bilan-energetique-france-en-2017-avril2018.pdf
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