Emissions de CO2 par les vers de terre
Combien de CO2 est dégagé par les vers de terre ?
Les 1 500 milliards de tonnes de carbone absorbés chaque année sont en partie stockées dans l'humus grâce au travail des vers de terre qui décomposent les détritus. Les « sol et détritus » émet 50 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an.
5000
Il existe plus de 5000 espèces de vers de terre dans le monde
140
140 espèces de vers de terre (lombrics) sont présentes en France. Ils sont indispensables à la vie du sol et participent à la qualité de sa structure. En moyenne, 7 à 8 espèces cohabitent au même endroit.
1 tonne / ha
Les vers de terre représentent la première biomasse animale terrestre : une tonne par hectare en moyenne (cnrs)
Le vers de terre est essentiel à la santé des sols : mais ce processus biochimique entraîne l’émission de CO2, dioxyde de carbone, dans l’atmosphère ainsi que protoxyde d'azote et de méthane.
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50 000 000 000 t
Le réservoir « sol et détritus » émet 50 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an.
2 000 000 000 000 tonnes
Les prairies, les litières forestières... contiendraient jusqu’à 2.000 milliards de tonnes de carbone, soit 7.340 Mdt équivalent CO2.
1 500 000 000 000 tonnes
Les sols stockent plus de 1.500 milliards de tonnes de carbone par an, en grande partie grâce aux vers de terre.
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Il existe plus de 5.000 espèces de vers de terre. Ces individus dispersent les bactéries et les minéraux dans le sol, et sont primordiaux à la santé des sols. Les vers de terres brassent d’importantes quantités de sol (jusqu’à 30 tonnes / hect en prairie). Ils créent des structures et de la porosité via les réseaux de galeries, via les logettes d’estivation, et l’ingestion et la déjection de sol.
Les vers sont essentiels pour les sols et pour faire de bons composts.
80 %
Les vers de terre représenteraient à eux seuls près de 80 % de la biomasse animale de la planète. Dans une prairie normande, ils sont de 1 à 4 millions par hectare
Les vers de terre émettent de grandes quantités de gaz carbonique (CO2),de méthane (CH4), de protoxyde d’azote (N2O), qui sont tous les trois des gaz à effet de serre (GES). Selon une étude de 2013, la présence de colonies de vers dans le sol pourrait augmenterait les émissions de N2O e 42%, de 33% celles de CO2. (étude publié ke 11 février 2013 dans Nature Climate Change : http://www.nature.com/nclimate/journal/vaop/ncurrent/full/nclimate1692.html)
Le vers de terre a un rôle clé dans le cycle global du carbone. Le vers de terre agit comme un décomposeur : il fragmente les détritus du sol, fabrique de l’humus (ce qui est une manière d'accumuler du CO2). Ainsi le vers de terre contribue à la minéralisation de la matière organique par les bactéries et par là même fournit les nutriments nécessaires aux plantes environnantes.
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Selon Wikipédia, les vers de terre dispersent des métaux, des bactéries et de nombreux autres microorganismes et propagules ou réputés indésirables pour le compostage (comme la bactérie Escherichia coli 0157) ou l'agriculture (ex : Fusarium oxysporum) neutres ou utiles (dont des nématodes comme Steinernema spp. et spores de champignons mycorhizateurs ). En cela et grâce à leur aération et travail du sol, ils interfèrent positivement aussi avec l'activité et la compétition souterraine des plantes pour les nutriments. Ils jouent un rôle écologique majeur en termes d'aération et de micro-drainage du sol. Dans la restauration de sols dégradés ou contaminés, ils jouent un rôle important de pionniers , avec des effets de bioturbation qui peuvent modifier la cinétique environnementale de certains polluants.
Le bilan carbone des vers de terre
Il ya un débat pour savoir si le bilan carbone des vers de terre est neutre ou négatif ?
La question est : l’activité des vers de terre accentue-t-elle le réchauffement climatique via l'accentuation des émission de CO2 ? En février 2013, une étude néerlandaise de l'Université de Wageningue estimait qu'un sol avec des vers de terre émet 33% de CO2 de plus que sans lombrics. Mais une étude plus récente de l'Institut des sciences de Canton, affirme que le bilan carbon des vers est nul.
Vers de terre - Le saviez-vous ?
A la fin de l’âge glaciaire, il n’y avait pas de vers de terre (lombrics) en Amérique du Nord et que ce sont les Européens qui les y ont amenés.
L’agriculture, notamment celle qui n'utilise pas le labour, favorise la prolifération de vers de terre.
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