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Eau virtuelle échangée par le biais du commerce international

Eau virtuelle échangée par le biais du commerce international

Dans les années 1990, le professeur John Anthony Allan a introduit le concept d’eau virtuelle.

2.320.000.000.000.000 litres d'eau virtuelle

Le commerce international fait circuler 2.320 milliards de m3 d'eau virtuelle au travers des frontières chaque année. 90 % du commerce de « l'eau virtuelle » concerne l'alimentation et le coton

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73.566.700 litres d'eau virtuelle sont échangés chaque seconde, soit l'équivalent de la contenances de près de 20 piscines olympiques !

Pour savoir ce que représente la notion en eau virtuelle, et combien en contiennent les aliments et objets courants : l'eau virtuelle, on en mange plus qu'on en boit !

L'impact du commerce sur l'eau virtuelle

Il existe un rapport étroit qui lie pénurie d’eau et activités commerciales. Les échanges de produits dont la production demande beaucoup d’eau peuvent indirectement accentuer ou diminuer la pression sur la ressource d’une région, non pas en augmentant l’offre, comme c’est le cas avec les dérivations et importations, mais plutôt en réduisant la demande dans un secteur donné. 

La fraction invisible de l’eau, soit celle qu’on retrouve dans les aliments, est donc de 37 à 57 fois plus grande que la fraction visible. En effet, un être humain a besoin de boire de 2 à 5 litres d’eau par jour mais de 25 à 100 litres pour ses usages domestiques. Il lui en faut de 1 000 à 6 000 litres par jour pour se nourrir. (Turton, 2000)

L’analyse de la balance « importation/exportation d’eau virtuelle » conduirait les pays en situation de stress hydrique à limiter les exportations de denrées mobilisant de grandes quantités d’eau lors de la production pour limiter l’impact global sur la ressource. L’exportation de biens à forte composante en eau depuis les pays bien dotés en eau permettrait un apport virtuel d’eau vers les pays en situation de stress hydrique.

Alors qu’environ 10 millions de tonnes de céréales étaient importées dans la région au début des années 1970, ce chiffre s’élève à plus de 40 millions de tonnes au milieu des années 1980 (Allan, 2001). En considérant qu’en moyenne, l’agriculture est responsable de 70 à 75% des prélèvements d’eau à l’échelle mondiale (Lasserre, 2002a), on comprend facilement comment l’augmentation des importations agricoles peut réduire drastiquement les besoins en eau d’un pays et même donner l’impression qu’il possède de l’eau en quantité suffisante.

COMPARER : Production mondiale de coton

COMPARER : Empreinte en eau de la France

Eau virtuelle ; l’exemple du café

Importations virtuelles d’eau des Pays-bas liées aux importations de café (les pays les plus verts sont ceux qui leur fournissent le plus d’eau), en millions de m3 d’eau virtuelle par an

 

On calculé que l’eau virtuelle correspondant à la consommation mondiale de café représente 110 milliards de m3 par an pour sa consommation de café, soit 1,5 fois le débit annuel du Rhin. Pour les seuls Pays-Bas, la consommation de café représente le tiers du débit annuel de la Meuse, soit 2,6 milliards de m3 d’eau par an.

 

 

L’eau virtuelle, un indicateur indirect du développement

Près de la moitié des flux internationaux d’eau virtuelle concerne le commerce des cultures oléagineuses (coton, soja, huile de palme, tournesol, colza) et des produits dérivés. Les autres produits concernés par ces échanges sont des céréales, des produits industriels, le café, le thé et le cacao (7,9%), ainsi que la viande de boeuf.(Source:PNAS)

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