Naissances avec AMP
L'assistance médicale à la procréation recouvre plusieurs techniques. La procréation médicalement assistée (PMA), également appelée assistance médicale à la procréationAMP et procréation assistée médicalement (PAM), consiste à reproduire en laboratoire une partie des processus naturels de la fécondation.
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L'AMP
Les techniques les plus courantes d’AMP sont l’insémination artificielle et les fécondations in vitro classique ou avec micro-injection d’un spermatozoïde directement dans l’ovocyte (ICSI).
Le centre prend en charge l’ensemble des problèmes d’infécondité du couple et propose les techniques :
d’insémination intra-utérine (IIU),
de fécondation in vitro classique (FIV),
de fécondation in vitro avec micro injection du spermatozoïde (FIV-ICSI),
de prélèvements chirurgicaux épididymaires et testiculaires.
Les premiers bébés éprouvettes :
En 2011, la vitrification ovocytaires a été autorisée en France par les lois bioéthiques dans le cadre d'une risque de stérilisation lié à un traitement médical ou dans cadre d'un don de gamètes.
En 1978 est né le premier "bébé éprouvette". Le 26 juillet 1978, dans la banlieue de Manchester, en Angleterre : La naissance de Louise Brown (Grande-Bretagne, 1978) a couronneé 15 ans années de travail du biologiste Robert Edwards sur la procréation assistée.
La procréation assistée a été introduite en France pour la première fois par le Pr René Frydman avec le bébé éprouvette Amandine.
COMPARER : Naissances de bébés éprouvettes issus de fécondation in vitro
COMPARER : le nombre de naissances total dans le monde en temps réel
Les techniques d'assistance médicale à la procréation
Il y a 2 grands types de techniques d'AMP : AMP avec tiers donneur ou AMP sur le mode intraconjugal
L'AMP intraconjugale
L’insémination artificielle
C’est la technique d’AMP la plus simple : un traitement de stimulation préalable est prescrit à la femme afin d’obtenir le développement d’un ou deux follicules (voire trois selon les circonstances). Le développement folliculaire est suivi par échographie et prise de sang (dosages hormonaux). Lorsque le ou les follicule(s) sont matures, l’insémination est programmée.
L'insémination est faite sans hospitalisation. Le médecin, à l’aide d’un fin cathéter, dépose les spermatozoïdes à l’intérieur de l’utérus. Les spermatozoïdes mobiles remontent naturellement vers les trompes à la rencontre de l’ovocyte. La fécondation se fait selon le processus naturel, « in vivo » puisqu’elle se passe à l’intérieur du corps de la femme.
Le sperme doit être recueilli par masturbation au laboratoire et préparé le jour de l’insémination.
Pour en savoir plus, consultez la rubrique « insémination artificielle » de procreationmedicale.fr
La fécondation in vitro
Elle est dite « in vitro » parce qu’elle se fait à l’extérieur du corps de la femme. Elle se déroule en plusieurs étapes :
- la stimulation : un traitement hormonal est injecté à la femme afin de favoriser le développement de plusieurs follicules et de pouvoir prélever des ovocytes avant l’ovulation ;
- la ponction folliculaire : elle est réalisée par voie vaginale sous contrôle échographique, et sous anesthésie ou analgésie générale ou locale ;
- la préparation des gamètes au laboratoire : après la ponction, les liquides folliculaires contenant les ovocytes sont transmis au laboratoire. Le sperme est recueilli et préparé au laboratoire le jour de la ponction ovarienne ;
- la mise en fécondation : dans la fécondation in vitro classique, les spermatozoïdes préparés sont simplement déposés au contact des ovocytes dans une boîte de culture contenant un milieu liquide nutritif et placée dans un incubateur à 37°C. Dans la fécondation in vitro avec ICSI, pour chacun des ovocytes, un spermatozoïde est choisi en fonction de son aspect et de sa mobilité et injecté directement dans l’ovocyte ;
- le développement embryonnaire : le lendemain de la ponction, les ovocytes fécondés sont identifiables par la présence de deux noyaux : l’un provient de l’ovocyte, l’autre du spermatozoïde. Tous les ovocytes ne sont pas forcément fécondés. Ils deviennent des embryons de deux à quatre cellules en 24 heures, puis de six à huit cellules 24 heures plus tard ;
- le transfert embryonnaire : dans la majorité des cas, les embryons sont transférés deux à trois jours après la ponction. C’est un geste simple et indolore réalisé au moyen d’un cathéter. L’embryon est à l’intérieur de l’utérus et s’y développe jusqu’à son implantation ;
- la congélation embryonnaire : le nombre d’embryons obtenus peut être supérieur au nombre d’embryons transférés. Dans ce cas, les embryons non transférés dits « surnuméraires » et qui présentent des critères de développement satisfaisants sont congelés.
L'AMP avec donneur
Le don de gamètes
Le don d’ovocytes peut être proposé chez les femmes en âge de procréer en cas d’absence d’ovocytes ou devant certaines anomalies de ceux-ci. Le don de spermatozoïdes est proposé dans certains cas d’infertilité masculine.
Les techniques et les phases de préparation sont identiques à celles de l’assistance médicale à la procréation intraconjugale.
L’accueil d’embryons
Les embryons congelés des couples qui n’ont plus de projet parental et qui consentent à l’accueil peuvent être proposés à un autre couple. Pour le couple receveur, il s’agit d’un transfert embryonnaire intra-utérin après décongélation.
Dans la mesure du possible, l’attribution des embryons tient compte des caractères physiques principaux des donneurs et du couple receveur (ethnie, couleur de la peau, yeux). (source : hopital.fr)
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Sources : Cecos, GNOF, Collège national de gynécologues et obstétriciens français, hopital.fr
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