La consommation européenne de poissons
La consommation de poissons en Europe
13.000.000.000
kilos de poisson / an
La consommation des produits aquatiques dans l’Union européenne à 27 représente environ 13 millions de tonnes (poids équivalent poids vif),
27 kg
La consommation des poissons et produits aquatiques en Europe correspond à une consommation individuelle de 27 kg par an. Cette moyenne masque une grande disparité entre les pays : de 4 kg pour la Bulgarie à 100 kg pour Malte.
La pêche dans l'Union européenne
Aujourd'hui, la flotte européenne est capable de pêcher 2,5 fois en volume ce que nos mers sont en mesure de nous donner, estime Greenpeace.
environ 13 millions de tonnes (poids équivalent poids vif), ce qui correspond à une
consommation individuelle de 27 kg par an. Cette moyenne masque une grande disparité
entre les pays : de 4 kg pour la Bulgarie à 100 kg pour Malte. Les cinq premiers marchés
européens (Espagne, France, Italie, Royaume-Uni et Allemagne) représentent 67 % de la
consommation communautaire.
Avec la croissance de la consommation des produits aquatiques et la stagnation des
captures, la part de l’aquaculture est en constante progression. Elle représente aujourd’hui
25 % des volumes consommés.
Les pays consommateurs de poisson
Les 5 premiers marchés européens (Espagne, France, Italie, Royaume-Uni et Allemagne) représentent 67 % de la consommation européenne (UE).
Affichant une moyenne de 35kg par personne et par an (Source FAO), la France est le 5e pays européen consommant le plus de poisson, soit 1 fois et demi la moyenne européenne, juste derrière la Finlande (36 kilos), l’Espagne (42Kilos), la Lituanie (43Kilos) et le Portugal (57 Kilos).
À eux seuls ces 5 pays représentent 1/3 de la consommation de poissons de l’Union européenne. En raison de cette forte consommation, près de la moitié du poisson consommé dans ces pays de l’UE provient
Avec la croissance de la consommation des produits aquatiques et la stagnation des captures, la part de l’aquaculture est en constante progression. L'aquaculture représente en 2014, 25 % des volumes consommés.
La consommation de poisson, en hausse continue
En Europe, la puissance de pêche augmente toujours plus. Entre 1992 et 2009, la flotte de pêche de l’Union européenne est toujours plus puissante : elle gagne 3% par an en « puissance réelle de pêche » grâce à des améliorations techniques permanente sur les bateaux ou en matériels de détection électronique. Ce gain se fait malgré la diminution du nombre de navires de pêche européens de 105 à 80 000 navires sur la période qui ne fournissent que 4 millions de tonnes de prises, soit seulement 38% des 10,7 millions de tonnes de poissons consommés par les Européens.
Malgré tout, la flotte de pêche, avec 4 millions de tonnes de prises, n’arrive pas à satisfaire la demande toujours plus grande des Européens qui consomment 23,1 kg de poisson par an en 2007, soit 10,7 millions de tonnes de poisson.
En 2015, les 28 importent 5,6 millions de tonnes de produits de la mer.
En Europe, 23% des poissons pêchés sont rejetés : les pêcheurs rejettent les prises de faible valeur, les poissons trop petits, les espèces interdites, ... malheureusement les poissons rejetés ainsi ne survivent que rarement. Les 2/3 des rejets sont des poissons qui n'ont pas atteint la taille - légale - de reproduction : ces prises contribuent donc elles aussi à accentuer la désertification des mers.
La politique européenne de la pêche
78.5 %
Selon la Commission européenne, 78,5% des stocks de poissons sont soumis à une pêche trop intense dans les eaux europénnes.
La surpêche atteint 82% des en Méditerranée : Thon rouge, le braconnage s’intensifie.
En 2009, selon la NOAA, les pays mauvais élèves étaient la Chine, la France, l’Italie, la Libye, le Panama et la Tunisie. Ces pays ont fait des progrès en contrôlant mieux leurs pêcheurs "pirates". La France avait laissé, entre 2007 et 2008, 81 thoniers senneurs, battant pavillon tricolore, pêcher le thon rouge en utilisant des filets dérivants. Cette pratique lui avait valu une forte réprobation car elle est interdite par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Iccat).
Dans un discours sur la pêche illégale, Maria Damanak, la Commissaire européenne aux affaires maritimes et à la pêche avait expliqué que, du fait des ses subventions ou via des importations, « l’Union européenne n’a pas toujours été une sainte » et qu'elle a largement profité de la pêche illégale.
16 % de la consommation communautaire de produits de la mer en Europe a été fourni par la pêche illégale dans les années passées, ce qui a correspondu à des importations annuelles de "1,1 milliard d’euros de poissons pêchés illégalement », selon la commissaire aux affaires maritimes européenne.
Lors de la conférence de Cancun sur le climat, le biologiste marin suisse Nikolaus Gelpke, avait tiré un cri d'alarme : La politique de pêche de l’Union européenne (UE) a été si désastreuse ces dernières années que beaucoup d’espèces de poissons ont disparu ou disparaîtront bientôt. De plus, les quotas de pêche de l’UE ne sont pas respectés au large des côtes ouest-africaines, où les grandes flottes de pêche européenne se rendent quand elles ont atteint leurs quotas plus au nord . Elles écument la mer, si bien que les pêcheurs autochtones n’ont plus de travail»
La Commission européenne, qui voudrait changer de cap pour stopper la surpêche est impuissante face à la volonté des lobbys de la pêche français, espagnols ou portugais.
COMPARER : Pêche et prises mondiales de poissons
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Le guide d’achat de poissons
Surpêche, 100 000 emplois à la mer !
L’épuisement des ressources naturelles
Sources : Fleet register and diagnosis of the EU Fishery sector - 2009 ; European atlas of the seas ; commission européenne, france-agrimer
Les chiffres de la pâche dans le monde
Statistiques mondiales pêche et poissons