Nombre de décès en Europe à cause de l'expositon aux particules fines
 
 

 
 
 
Combien de décès dus aux particules fines en Europe ? 
100.000 décès / an
 
Les particules fines responsables de 6 % des décès par cancer du poumon
 
91 %
 91% au moins des citadins européens sont exposés à des taux de particules fines supérieurs à ceux jugés dangereux par l'OMS.
 
 
La pollution atmosphérique due au particules fines continue d’endommager la santé en Europe 
 
 
Environ  90 % des citadins de l’Union européenne (UE) sont exposés à l’un des  polluants atmosphériques les plus nocifs et à des niveaux jugés  dangereux pour la  santé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est ce qui  ressort de la dernière étude de la qualité de l’air en Europe, publiée  par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE). 
 
Le rapport 'Air quality in Europe – 2013', est une contribution de l’AEE à la révision par la  Commission européenne de la politique européenne de la qualité de l’air et à l’Année de l’air de l’UE.
Les  véhicules, l’industrie, l’agriculture et les habitations contribuent à  la pollution de l’air en Europe. Le rapport montre que, malgré la  diminution des rejets et la baisse de la concentration  de certains polluants atmosphériques au cours des dernières décennies,  le problème de la pollution de l’air en Europe est loin d’être résolu.  Deux polluants particuliers, les particules fines et l’ozone au niveau  du sol, continuent d’entraîner des problèmes respiratoires, des maladies cardiovasculaires et des décès  précoces. De nouveaux résultats scientifiques montrent que la pollution de l’air peut être  dangereuse pour la santé humaine à des niveaux de concentration inférieurs à ceux admis jusqu’à présent.
Hans  Bruyninckx, directeur exécutif de l’AEE a déclaré : « La pollution de  l’air est nocive pour la santé de l’homme et pour les écosystèmes. Selon  les normes actuelles, une grande partie de la population  ne vit pas dans un environnement sain. Pour s’engager sur la voie de la  durabilité, l’Europe devra se montrer ambitieuse et aller plus loin que  la législation en cours. »
Janez  Poto?nik, commissaire européen à l’Environnement, a ajouté : « La  qualité de l’air est l’une des principales préoccupations de nombreux  citoyens. Des enquêtes révèlent  qu’une large majorité d’Européens a parfaitement conscience de l’impact  de la qualité de l’air sur la santé, et réclame des autorités publiques  qu’elles agissent aux niveaux européen, national et local, même en  période d’austérité et de crise. Je suis prêt  à répondre à ces préoccupations au travers de la révision prochaine de  la politique de qualité de l’air par la Commission. »
Entre  2009 et 2011, jusqu’à 96 % des citadins ont été exposés à des niveaux  de concentrations en particules fines (PM2.5) supérieurs aux seuils  définis par l’OMS, et jusqu’à 98 % ont été exposés  à des niveaux d’ozone (O3) supérieurs aux niveaux indiqués  par l’organisation. Des proportions moins importantes d’Européens ont  été exposées à des niveaux de ces polluants qui dépassent les limites ou  objectifs définis par la législation européenne. Dans certains cas, de tels limites ou objectifs imposés par l’UE sont moins stricts que les directives de l’OMS. Voir les données de l’AEE sur l’exposition aux polluants dans l’UE.
Le  rapport révèle également que la pollution excessive n’est pas l’apanage  des villes, certaines zones rurales présentant aussi des niveaux  élevés. Les différences nationales au sein de l’UE sont  présentées dans une  série de fiches par pays qui accompagnent les résultats principaux.
Des  succès ont été enregistrés dans le domaine de la réduction des  émissions de polluants atmosphériques. Par exemple, les émissions de  dioxyde de soufre des centrales électriques, de l’industrie  et des transports ont été réduites au cours des dix dernières années,  limitant ainsi le risque d’exposition. La suppression de l’essence au  plomb a également contribué à réduire la concentration atmosphérique de  plomb, lequel affecte le développement neurologique.
 
Eutrophisation
Parallèlement  aux risques pour la santé, le rapport met aussi en évidence des  problèmes environnementaux tels que l’eutrophisation, un phénomène lié à  un excès d’azote nutritif, ayant pour effet  d’endommager les écosystèmes et de menacer la biodiversité.  L’eutrophisation reste un problème répandu qui touche la plupart des  écosystèmes européens.
Les  émissions de certains polluants contenant de l’azote ont été réduites.  Par exemple celles d’oxydes d’azote et d’ammoniac ont diminué  respectivement de 27 % et 7 % depuis 2002. Toutefois, la réduction  de ces émissions n’a pas atteint les niveaux anticipés, et huit États  membres de l’UE enfreignent encore les seuils légaux un an après le délai de mise en conformité. Pour remédier à  l’eutrophisation, des mesures supplémentaires de réduction des émissions  d’azote  sont nécessaires.
 

Télécharger la fiche pratique : Les polluants intérieurs, sources et effets
 
 
 
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Un point sur la pollution de l’air… et du reste
 
 
 
 
 
 
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