La production totale nette d'électricité en France est de 17 411 watts par seconde (compteur), soit 548,8 TWh par an. La France est demeurée largement exportatrice d'électricité : 3,4 TWh.
548.8 TWH
La production totale nette d’électricité s’élève à 548,8 TWh, soit -0,2% par rapport à 2005. Elle se répartit en 428,7 TWh nucléaires (78,1%), 57,1 TWh thermiques classiques (10,4%), 60,9 TWh hydrauliques (11,1%) et 2,2 TWh éoliens et photovoltaïque (0,4%).
En terme de puissance, le parc photovoltaïque raccordé au réseau ERDF métropolitain était de 1,473 GW (1 473 MW) à la fin du premier trimestre 2011.
La France produit 78% de son électricité grâce au nucléaire. Elle est le deuxième producteur d'énergie nucléaire au monde derrière les USA.
> La consommation énergétique française
Le solaire photovoltaïque, malgré sa croissance, ne fournit en juin 2011 de l’électricité qu’à 800.000 Français : c’est beaucoup et peu à la fois
La part de l'électricité d'origine renouvelable dans le total de la consommation électrique est plus faible début 2012 que 15 ans plus tôt : 18 % en 1985 contre 14,5% en 2010. Bien loin de l'objectif européen fixé à la France de 21% d'électricité renouvelable en 2010. Pour atteindre cet objectif, il faudra bien sûr agir sur la production d'énergie renouvelable mais aussi maîtriser la consommation qui a quadruplé en 40 ans, essentiellement du fait des secteurs tertiaire et résidentiel dont les consommations continuent à augmenter.
Fin de partie pour le photovoltaïque ?
102 100 MW
Cconsommation électrique record : le 8 février 2012 , les Français ont mobilisé une puissance de 102 100 MW » à 19h) afin de satisfaire leur demande en énergie électrique.
Lors de la vague de froid qui a touché la France en février 2012, le record de consommation électrique en France avait été battu 2 fois, atteignant une puissance mobilisée de 101 700 MW le 8 février à 19h00. Malgré les efforts réalisés en matière d’efficacité énergétique, la France devra faire face à d’autres pics de consommation comparables voire supérieurs dans les années à venir.
Le système électrique français a tenu bon, par la convergence de plusieurs facteurs :
- la disponibilité des centrales nucléaires ;
- des stocks de gaz naturel particulièrement élevés, compte tenu de la douceur qui avait prévalu jusqu’alors;
- la mise à contribution des centrales thermiques au fioul ;
- le recours à des importations d’électricité proches de la limite des capacités de transport;
- l’apport complémentaire d’énergie éolienne, cette vague de froid étant exceptionnellement accompagnée de vents soutenus,
- le recours aux capacités de cogénération et d’effacement de consommation des industriels.
L’UNIDEN souligne que la convergence de tous ces éléments ne sera pas toujours assurée. En revanche, les industries consommatrices d’électricité feront bien partie de la solution si leur apport à l’équilibre du système électrique est encouragé.
Par l’effacement, les industriels consommateurs d’électricité acceptent de réduire leur consommation d’électricité afin de soulager le réseau, ce qui permet de limiter d’autant le recours aux moyens de production d’extrême pointe et aux importations, deux solutions très coûteuses (le 8 février 2012, le prix du MWh livrable le lendemain a atteint 1 938 euros/MWh !) et fortement émettrice de CO2, au moins pour la première.
97
En France, la durée moyenne des coupures d'électricité par habitant atteint 97 minutes en 2013
3,4 TWh d’électricité ont exportés par la France en 2012
La France est demeurée largement exportatrice d’électricité en 2012. Le pays a exporté 73,4 TWh d’électricité en 2012. Dans le même temps, 29 TWh ont été importés. Ce solde positif de 44 TWh est certes en recul de 20% par rapport à 2011, mais largement supérieur à ceux de 2009 et 2010.
Ces ventes d’électricité permettent d’alléger la balance commerciale de la France, largement déficitaire en raison du coût des importations de matières fossiles (produits pétroliers principalement).
Les importations d’électricité jouent un rôle stratégique pour le réseau électrique français. Elles permettent d’ajuster l’offre à la demande, et ce dans plusieurs circonstances.
D’une part, acheter le surplus de production des pays voisins revient parfois moins cher que de produire de l’électricité : « Les échanges d’électricité aux frontières permettent ainsi aux fournisseurs d’électricité de s’approvisionner au moindre coût en utilisant les sources de production les moins chères, au bénéfice du consommateur », explique un rapport du CRE.
Le couplage de marché entre la France, le Benelux et l’Allemagne, en place depuis 2010, permet de réduire les congestions sur les réseaux et d’économiser en moyenne 50 millions d’euros par an en coût d’approvisionnement électrique.
De plus, dans le cas particulier de la France, pays plus « thermosensible » que ses voisins où la demande varie fortement entre les saisons, les importations d’électricité permettent de faire face aux pics de consommations hivernaux. Lors de ces pointes de consommation, les capacités d’importation peuvent représenter jusqu’à 10% de la demande en électricité.
> Des gestes écologiques systématiques sont à définir, tels que l’utilisation d’appareils électroménagers de classe A et d’interrupteurs horaires pour éviter de faire fonctionner les appareils durant les heures creuses.
> Le gouvernement français a ouvert en 2013 un débat national pour préparer la loi de l’avant-projet sur transition énergétique (DNTE).
sources : Programme Mondial pour l’Évaluation des Ressources en Eau(WWAP), ademe, ministère écologie, EDF, ENR, Uniden
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