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Nombre d'immigrants accueillis au Royaume Uni

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Nombre d'immigrants accueillis au Royaume Uni

Infos complementaires
En 2005, le monde comptait 191 millions d'immigrés. 21% d'entre eux, soit près de 41 millions de personnes, résidaient dans l'Union européenne.

Selon le magazine New Scientist, 140 000 immigrants ont été accueillis au Royaume Uni en 2003.

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L'immigration au Royaume-Uni et en Europe

 

 

Les étrangers dans les pays de l’Union européenne

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Pourcentage d’étrangers dans chaque pays de l’UE.

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Le solde migratoire de l'UE s'est fortement accru en valeur absolue, mais il reste pen proportion moins fort (2,6 pour mille habitants en moyenne annuelle entre 2000 et 2005) qu'aux Etats-Unis (4) ou au Canada (6,7). Les situations varient également fortement entre Etats membres, comme en témoigne le graphique 3. L'Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Pologne comptent plus d'émigrants que d'immigrés [3], tandis que le taux de solde migratoire moyen entre 2000 et 2005 dépasse 9 pour mille en Espagne et en Irlande.



Certains Etats membres ont connu un retournement complet de situation entre les années 1950 et les années 1990 (cf. tableau 4). L'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni figuraient parmi les principaux pays d'émigration, ils sont désormais parmi les pays qui ont le solde migratoire le plus élevé dans le monde. L'ampleur de ce retournement est particulièrement frappante et a sans aucun doute représenté un choc culturel pour ces pays.

 

En 2005, le monde comptait 191 millions d'immigrés. 21% d'entre eux, soit près de 41 millions de personnes, résidaient dans l'Union européenne.

 

Depuis la fin des années 1980, le solde migratoire est, en revanche, devenu le premier moteur de la croissance démographique en Europe, contribuant même à un fort redressement de la croissance de la population de l'UE. En 2004, le solde migratoire était quatre fois plus important que la croissance naturelle de la population. Le graphique ci dessus permet de visualiser ce retournement : il distingue dans la croissance totale de la population de l'UE la part respective de l'accroissement naturel et du solde migratoire sur 1960-2004.

 

L'immigration en France plus forte qu'en Grande Bretagne ?

 

Si on compare l'immigration en France à celle d'autres pays riches , on constate que, contrairement à une idée répandue, la France n'est pas un pays d'immigration massive. Avec 8,1% d'immigrés dans sa population, il en accueille trois fois moins que l'Australie et la Suisse (23,8 %), deux fois moins que la Nouvelle-Zélande (19,4 %) ou le Canada (19,1 %), une fois et demi moins que l'Allemagne (12,9 %), les États-Unis (12,9 %), la Suède (12,4 %) ou encore la Belgique (12,1 %). De plus, des pays qui étaient jusque très récemment au contraire des pays d'émigration comme l'Espagne, le Portugal ou l'Italie, accueillent eux aussi désormais pratiquement autant d'immigrés sur leur sol que l'Hexagone. La France est aussi le pays riche qui, en dehors du Japon, a maintenu ses frontières le plus hermétiquement closes depuis 1995 : le poids des immigrés dans la population a augmenté depuis lors 6,5 fois plus en Espagne qu'en France, 4,9 fois plus aux États-Unis, 3,6 fois plus au Royaume-Uni, 1,8 fois plus en Allemagne…

 

En 2005, la France comptait 4,9 millions d'immigrés, soit 8,1 % de sa population. Mais ce ne sont en fait qu'un peu moins de trois millions d'étrangers qui vivent en France sans y être nés (4,9 % de la population), car près de deux millions de ces immigrés ont été naturalisés français depuis leur arrivée sur le territoire national

 

En n’imposant aucune limite à l’immigration après l’élargissement de l’Union européenne, le Royaume-Uni a pris un risque. Mais jusqu’à présent, cette politique a porté ses fruits. Environ cinq cent mille personnes sont venues s’installer dans le pays, et l’on comprend que le gouvernement ait décidé d’adopter une approche plus prudente par rapport à l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie. Reste que nous devons attendre la fin de l’engouement pour juger de la stabilité du pays. Et l’on peut se demander où les nouvelles générations d’immigrants souhaiteront s’installer pour leurs vieux jours, et qui les suivra. (Arte : La Grande-Bretagne récolte les fruits de l’immigration, mais pour combien de temps ?)

 

 

source : Jean-François Jamet pour la Fondation Robert Schuman, rue 89 sur le rapport Attali, ldh-toulon.ne, arte.tv

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