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Emissions de CO2 par l'éclairage public en France

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Emissions de CO2 par l'éclairage public en France

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Infos complementaires
En 10 ans le nombre de points lumineux a augmenté de 30% en France contribuant à l'augmentation de la pollution lumineuse et au gaspillage d'énergie.

L'éclairage public en France émet l'équivalent de 670 millions de kilos de CO2 par an, soit 21 kilos par seconde !

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Pollution lumineuse et émissions de CO2

 

 


L'éclairage public en France contribue à la pollution lumineuse

 

 

 

En 10 ans le nombre de points lumineux a augmenté de 30% en France contribuant à l'augmentation de la pollution lumineuse et au gaspillage d'énergie. L'éclairage artificiel public représente 37% des dépenses en électricité des municipalités françaises, soit une dépense de 7,1€ dépensé par habitant en moyenne.

 

eclairage de nuit et pollution lumineuse

 

 


Pollution lumineuse : quelques chiffres évocateurs

 

  • En France, 9 millions de lampes serviraient à éclairer villes et campagnes, ce qui représenterait 1.260 MW, soit l'équivalent d'un réacteur nucléaire, selon l'Ademe.

  • L'éclairage public constitue pour les communes, 23 % de la facture globale d'énergie et 38 % de la facture d'électricité. Si en 1990, l'éclairage public était estimé à une consommation de 70 kWh par an et par habitant, dix ans plus tard ce chiffre atteignait 91 kWh/an/hbt, soit plus du double de l'Allemagne (43 kWh/an/hbt en 2000).

 

  • Pour la plupart des lampadaires actuels, 30 à 50 % de la lumière sont totalement perdus car elle va vers le ciel ! Pire : les lampes à bulles émettent 60 % de la lumière vers le ciel.

 

  • Or, en 2008, l'Ademe estimait qu'on pourrait faire environ 40% d'économies sur les dépenses d'éclairage public en modifiant quelque peu les installations actuelles.

 

Pollution lumineuse et éclairage public

 

Des fêtes de Noël trop "lumineuses"

 

Chaque kilowattheure supplémentaire consommé pour l’éclairage, en période de forte demande
électrique, aurait un bilan carbone frôlant les 600 à 700 grammes de CO2 !

 

Ce gaspillage a un coût énergétique et climatique mais aussi financier :  durant l’hiver 2007, certaines villes ont ainsi investi plus d’un million d’euros pour animer leurs rues, soit l’équivalent de 25 euros par administré dans certaines communes !

 

 

Si l'utilisation de diodes électroluminescentes (LED) a permis de réduire les frais dans certaines villes de France, on est encore loin du compte !

 

  • Par exemple, les illuminations des rues de Paris coûte encore pour 2009 près de 2,5 millions d'euros aux commerçants et à la Ville, comprenant le prix du matériel, sa mise en place et la consommation électrique. Chaque année le budget est revu à la hausse... (source : JDD).

 

 

A découvrir :

 

 

 

 

 

 

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Statistiques mondiales
Energies

 

Croissance L'époque du tout pétrole est finie. Vive les énergies renouvelables ! Or, l'énergie renouvelable ne représente que 0,4% des besoins en énergie mondiaux même si elles sont en forte croissance.

 

18%

18% de la production d’énergie mondiale ont fournis par les sources renouvelables en 2009 dans le monde (Eurostat) 10,3% = la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie de l’UE en 2008 (9,7% en 2007 et 8,8% en 2006)

solaire
1,6%

Au 31 dec. 2009, il y avait en France 2914 éoliennes d'une puissance égale à 4 réacteurs nucléaires de 1200 MW ; elles ont fourni 1,6% de la consommation française d'électricité.

 

0,60

ELe tarif de vente d’électricité photovoltaïque est très favorable : 0,60 € / kWh si l’installation est intégrée à l’habitat et 0,33 € / kWh pour les installations en surimposition.


29
ADSL
Différentes enquêtes réalisées en 2008 montrent la consommation des box ADSL : entre 143 à 263 kilowatt / heure (kWh) sur un an selon les modèles… Et votre facture en prend un coup sans que vous vous en aperceviez : ce surplus de consommation peut atteindre jusqu’à 29 euros par an , soit un mois d’abonnement à Internet…

box et consommation d'energie

72%
Charbon
Le futur règne du charbon : une très mauvaise nouvelle pour l’atmosphère. Le charbon est disponible et incontournable mais la combustion du charbon émet 35% de gaz carbonique en plus que le pétrole, 72% de plus que le gaz naturel.. Les carburants liquides à base de charbon qui pourraient remplacer l’essence à l'avenir ont un rendement très faible.

Basculer du tout pétrole au charbon serait une catastrophe climatique alors que la concentration de C02 dans l’atmosphère a augmenté d’environ 36% depuis deux siècles du fait des activités humaines.

charbon


850

La puissance cumulée du parc photovoltaïque installé en France = 850 mégawatts (MW) fin 2010.

 

energie solaire

 

 Production mondiale d’énergie primaire

8 Millards de tep


consommation mondiale d'energie

 

ou :

 

 Production mondiale d’énergie primaire

(en milliards de tonnes équivalent pétrole Gtep) – 2004

SOURCE PRIMAIRE Gtep / an %
PETROLE 3,95    35,2 %
CHARBON 2,8 25,0  %
GAZ NATUREL 2,4 21,0%
NUCLEAIRE  0,7 6,2 %
HYDRAULIQUE  0,25 2,2 %
BIOMASSE (bois)
Et autres renouvelables 1,2 10,4 %


TOTAL 11,2  Gtep     100 %


Origine : IEA World Energy Outlook 2006 – Année 2004


Dans la production mondiale d’énergie primaire, 11,2 milliards de tep/an, le pétrole est la source la plus
importante avec 35,2% du total.

Le gaz et le charbon ont des poids respectifs de 25% et 21%.


+ de 80% de la production mondiale d’énergie est ’hui basée sur ces 3 combustibles fossiles.


Si l’on ajoute que l’électricité nucléaire n’utilise actuellement que la fission de l’Uranium 235,
87,4% de la production mondiale d’énergie primaire est basée sur des ressources non renouvelables

 

CO2 + eau + soleil = carburant

 

TWh : Terawattheure. Le watt-heure est l'unité de mesure d'énergie correspondant à la quantité produite en 1 heure par une machine d'1 watt.

1 kilowattheure (kWh) = 1 000 Wh

1 Mégawattheure (MWh) = 1 000 kWh 

1 Gigawattheure (GWh) = 1 000 MWh 

1 TWh = 1 000 GWh

 

Définitions

> Énergie primaire : énergie brute, c’est-à-dire non transformée après extraction (houille, lignite, pétrole brut, gaz naturel, électricité primaire).

> Énergie secondaire ou dérivée : toute énergie obtenue par la transformation d’une énergie primaire (en particulier électricité d’origine thermique).

> Énergie finale ou disponible : énergie livrée au consommateur pour sa consommation finale (essence à la pompe, électricité au foyer, gaz pour chauffer une serre...).

> Consommation d’énergie finale : consommation d’énergie finale – nette des pertes de distribution (exemple : pertes en lignes électriques) – de toutes les branches de l’économie, à l’exception des quantités consommées par les producteurs et transformateurs d’énergie (exemple : consommation propre d’une raffinerie). La consommation finale énergétique exclut les énergies utilisées en tant que matière première (exemples : dans la pétrochimie ou la fabrication d’engrais).

> Consommation d’énergie primaire : consommation finale + pertes + consommation des producteurs et des transformateurs d’énergie (branche énergie). La consommation d’énergie primaire permet de mesurer le taux d’indépendance énergétique national, alors que la consommation d’énergie finale sert à suivre la pénétration des diverses formes d’énergie dans les secteurs utilisateurs de l’économie.

> Consommation corrigée des variations climatiques : consommation corrigée des effets des températures basses. La consommation observée avant toute correction est en général appelée consommation réelle.

> Électricité primaire : électricité d’origine nucléaire, hydraulique, éolienne, solaire photovoltaïque et géothermique (haute température).

 

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