Plus de 110.000 m3 de gaz naturel sont consommés chaque seconde (compteur) dans le monde, soit 3.469 milliards de m3 de gaz par an. La production mondiale de gaz naturel en 2015 s'est élevée à 3.539 milliards de mètres cubes.
3.470.000.000.000 m3
Plus de 110.000 m3 de gaz naturel sont consommés chaque seconde dans le monde, soit 3.469 milliards de mètres cubes (Gm3) en 2015 (source : CEDIGAZ et Total) La production mondiale de gaz naturel en 2015 s'était élevée à 3.539 milliards de mètres cubes.
L’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie ont consommé 61 % de ces 3 350 milliards de mètres cubes (Gm3) de gaz produits en 2012 . En termes de consommation de GNL, l’Asie et l’Europe représentent les plus grandes zones importatrices.Avec une consommation de 880 Gm3, l’Amérique du Nord reste de loin le premier des marchés gaziers, devant l’Asie (640 Gm3), la CEI (615 Gm3) et l'Europe (520 Gm3).
C’est une croissance sensiblement plus rapide que celle de l’énergie (2 %) et que celle du pétrole en particulier (1,7 %). Mais ce niveau de croissance est rejoint depuis peu par celui du charbon compte tenu d’un regain d’intérêt pour cette énergie depuis 2003. La croissance de la consommation gazière est liée en grande partie à son développement dans le secteur électrique. En effet, le gaz naturel est utilisé comme source d'énergie par les particuliers et dans l'industrie afin de produire de la chaleur (chauffage, fours...) et de l'électricité.
Dans les prochaines années, les pays non OCDE du Moyen Orient et d’Asie, en particulier la Chine et l’Inde, pèseront particulièrement sur l’augmentation de la demande de gaz naturel. Les prévisions de demande les plus récentes sont cependant en baisse par rapport à celles établies à la fin des années 1990 ; la forte augmentation du prix du gaz sur les différents marchés régionaux a en effet tendance à freiner la demande.
Le gaz naturel est une ressource fossile non renouvelable dont les réserves sont très concentrées dans certaines zones géographiques. L’amélioration de ses conditions d’approvisionnement, de transport et de stockage joue un rôle stratégique pour son avenir dans le mix énergétique.
La production mondiale de gaz naturel a triplé entre 1970 et 2010.
1 033 000 000 000 m3
Le volume des flux de gaz dans le monde en 2012 a atteint 1 033 milliards de m3, dont 31,7% sous forme de GNL.
Près de 36% des flux de gaz naturel liquéfié dans le monde transitent vers le Japon.
+ 50%
Le gaz représente plus de 20 % (contre 40 % pour le pétrole) de la consommation énergétique globale. La demande mondiale a augmenté de 2,5 % par an en moyenne de 2001 à 2011.
L'Asie-Océanie a rejoint le niveau de consommation du continent européen, avec une croissance de la demande particulièrement marquée en Chine (+20%), qui devrait se maintenir d'ici 2020.
En 2010, la Chine se hisse au quatrième rang des pays consommateurs de gaz naturel, devant le Japon et l'Allemagne, selon Cedigaz.
Le commerce international par gazoducs et méthaniers a progressé de 11% en 2010. Les volumes de gaz transportés par méthaniers ont enregistré une croissance record de 21%, portant la part du gaz naturel liquéfié (GNL) dans les échanges mondiaux de gaz à 29% (contre 26% en 2009).
“In 2013, Russia exported an average of 15.6 billion cubic feet per day (Bcf/d) of natural gas on pipelines to countries in Eastern and Western Europe, 16% more than in 2012, according to data from the U.S. Energy Information Administration, Eastern Bloc Research, and Russian Energy Monthly. Russia's natural gas pipeline exports to Western Europe drove most of this increase, rising by 20%,
Le gaz a su trouver sa place dans les utilisations les plus diverses, domestiques et industrielles, mais il n’a pas de marché captif. Il est le plus souvent remplaçable par d’autres formes d’énergie et ne peut se substituer massivement au pétrole dans les transports. Ces dernières années, une forte demande énergétique mondiale et une hausse sensible des prix du pétrole et du gaz ont provoqué un regain d’intérêt marqué pour le charbon.
Cette énergie a connu récemment la plus forte croissance en termes de consommation (+ 4,7 % en 2005 après 6,5 et 8,8 % en 2003 et 2004). Dans le domaine de la production d’électricité, le charbon, dont la part est actuellement de 40 %, vient directement concurrencer le gaz naturel.
Selon Eric Delhaye président de Cap 21, "le gaz naturel va probablement occuper une place importante dans les décennies à venir pour accompagner cette transition. On estime ainsi que la consommation mondiale de gaz devrait passer de 3 Téramètres cubes en 2007 à 4,4 Téramètres cubes (Tm3) en 2030. Alors que les réserves de gaz naturel conventionnel décroissent (estimation à 60 ans de consommation), un certain nombre de pays se tournent de plus en plus vers l'extraction de gaz non conventionnels qui permettent de réévaluer les réserves mondiales de gaz de 60 à 250 %, selon Petroleum Economist.
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Pour certains, c'est la promesse d'un nouvel eldorado économique d'autant plus que les gisements sont disséminés dans de nombreux bassins sédimentaires dans le monde, notamment aux Etats-Unis et en Europe, de quoi s'affranchir de contextes géopolitiques parfois instables. Rappelons en effet, que 4 pays contrôlent aujourd'hui 55% des réserves de gaz naturel conventionnel: Russie, Iran, Qatar et Arabie Saoudite. Les réserves de gaz de schistes sont estimées à 666 Tm3 contre 185 Tm3 de gaz naturel. Le prix d'extraction est de 140 à 210 dollars par milliers de m3. Avec les gaz non conventionnels, la Russie a perdu en 2009 son statut de premier producteur mondial de gaz au profit des Etats-Unis où la production a progressé de 4% pour atteindre 601 Gm3 contre 575 Gm3 pour la Russie.»
La fin du gaz est annoncé pour 2072. > La fin du gaz naturel
La reconstitution des réserves de gaz naturel prendra des centaines de millions d'années, ce qui est bien sûr énorme à l'échelle humaine. Même si, grâce à des technologies avancées, nous découvrions de nouveaux gisements au cours d'explorations plus poussées de la croûte terrestre, cela ne ferait que repousser l'échéance de quelques années et ne modifierait pas grand chose à la donne.
La France avec une consommation de gaz naturel de 49,27 Gm3 en 2008 est à la 15 ème place.
L'Europe importe la moitié de sa consommation. Ses trois principaux fournisseurs extérieurs sont la Russie, l'Algérie et le Qatar. Plus d'1/4 du gaz consommé provient en particulier de la Russie dont l'exportation est assurée par un seul acteur, Gazprom
L'Europe représente la première zone d'échange dans le monde et absorbe 45 % des flux d'importation mondiaux. L'Europe (Turquie et Europe Centrale inclues) a consommé 550 Gm3 de gaz en 2011, soit 17 % du total mondial (source CEDIGAZ).
La consommation totale de gaz naturel dans l'Union européenne est d'environ 4.000 milliards de kWh par an
L’Europe du gaz regroupe 25 pays qui consomment 471Gm3, soit 17 % du marché mondial. Mais l’Europe importe plus de la moitié de sa consommation, laquelle progresse de 3 % par an.
Ses principaux fournisseurs sont la Russie, la Norvège et l’Algérie, puis le Nigeria, le Qatar et l’Égypte. Le 1/4 du gaz consommé dans l’Union Européenne provient de Russie dont l’exportation est assurée par un seul acteur, Gazprom.
En 2020, l’Union Européenne ne produira qu’1/3 de ses besoins et dès 2030, elle sera dépendante à plus de 80 % de l’importation.
Les différents pays de l’Union Européenne offrent des degrés d’autonomie variables : tandis que les Pays-Bas sont autosuffisants pour de nombreuses années encore et que le Royaume-Uni (1er producteur européen) est devenu importateur.
Les grands pays européens consommateurs de gaz comme l’Allemagne, l’Italie, la France ou l’Espagne montrent un fort taux de dépendance.
25%
Le gaz naturel représente près du quart de la consommation énergétique mondiale
38 % de la consommation de gaz naturel en Europe - 30 % au niveau mondial - sont destinés au secteur résidentiel/tertiaire.
Environ 10%, soit 4 milliards de m3, de ce gaz naturel consommés en France proviennent d'Algérie.
La consommation gazière européenne a bondi de 7,5% en 2010, soutenue notamment par la compétitivité du prix du gaz en début d'année.
Chiffres clés
3 pays détiennent plus de 50 % des réserves mondiales :
la Russie (27 %), l’Iran (15 %) et le Qatar (14 %).
6 pays produisent plus de 50 % du gaz :
Les États-Unis (19 %), suivis par la Russie (18%), le Canada (5 %), l'Iran (4 %), le Quatar (4%) et la Norvège (3%).
4 pays assurent plus de 50 % des exportations :
la Russie (23 %), le Canada (11 %), la Norvège (9 %) et le Quatar.
6 pays consomment 50 % du total mondial :
les États-Unis (23 %), la Russie (15 %) suivis de loin par le Royaume-Uni, le Canada, l’Allemagne et l’Iran avec un peu plus de 3 % chacun.
6 pays totalisent plus de 50 % des importations :
les États-Unis (11 %), l’Allemagne (9 %), le Japon (9 %), l’Italie (9 %), l’Ukraine (6 %) et la France (6 %).
Selon le rapport de l'Agence internationale de l'énergie sur les perspectives 2009, les réserves mondiales de gaz sont sans doute, beaucoup plus importantes que prévues.
On estime les ressources mondiales récupérables de gaz conventionnel à 400 tcm (~120 ans de production actuelle) et 406 tcm de ressources récupérables de gaz non conventionnel, dont 204 tcm de gaz de schiste et 118 tcm de gaz de houille
« Jusqu'ici, il était communément admis que la planète pourrait satisfaire ses besoins en gaz pour les 60 prochaines années, en puisant dans les stocks de trois pays (Russie, Iran, Qatar) qui se partagent une bonne moitié des réserves. Or, en réalité, les réserves pourraient couvrir deux siècles de consommation si l'on cumule les gaz non conventionnels, en particulier les gaz contenus dans les schistes (shale gaz en anglais) et les zones de transition (gaz de charbon, réservoirs très profonds). Les schistes à porosité très faible, piègent de grandes quantités de gaz provenant de la décomposition de bactéries et de matières organiques.
Ils suscitent aujourd'hui, une frénésie d'investissements. Car les gaz de schiste sont de plus en plus exploitables grâce à des techniques de fracturation des roches par l'envoi d'eau et de sable pour libérer les hydrocarbures. C'est aux Etats-Unis, à partir du début des années 90, qu'un «rush» sur ces gisements a démarré avec la mise en service d'une cinquantaine de puits. On en dénombre aujourd'hui, des milliers et les experts prévoient qu'à l'horizon 2030, 60% de la production américaine (la deuxième plus grosse production mondiale après la Russie) pourraient provenir de forages profonds et horizontaux, couvrant de larges territoires. » (source : Pierre Veya ; Gaz: le scénario qui change tout. Les gaz non conventionnels modifient la donne énergétique mondiale)
Le monde semble avoir de vastes ressources en gaz
Pas de « peak gas » en vue pour le moment
Mais beaucoup d’incertitudes sur les quantités vraiment récupérables
Les ressources en gaz non conventionnels sont plus diversifiées que les ressources en gaz conventionnel
Particulièrement présentes dans deux des plus gros marchés (présent et à venir) – l’Amérique du Nord et l’Asie
Une approche différente du point de vue sécurité énergétique?
Le coût de production de ces ressources est estimé entre $3 et $9/Mbtu
Mais cela présente de nouveaux challenges pour les investissements
Sources : .science.gouv.fr, BP Statistical Review of world Energy 2007, Total, Cedigaz, cap21, IHS Energy, Zone bourse
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Pour aller plus loin sur le gaz :
statistiques mondiales energie - statistiques environnement temps réel
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