Le parcours de la sonde Voyager
La vitesse de Voyager I dans l'espace
536 112 000 km
La sonde Voyager I est un des objets les plus rapides créés par l'homme. La sonde voyage à la vitesse de près de 17 km par seconde (compteur), ce qui lui permet de parcourir 1,47 million de km par jour et 536,112 millions de km par an.
Voyager 1 dans l’espace intersidéral
Début 2012, Voyager I est arrivé dans la zone où les vents solaires ont perdu toute vitesse, c'est à dire à la frontière de l'héliosphère et de l'espace intersidéral.
En fait, c'est depuis avril 2010 que la vitesse du vent solaire capté par Voyager est nulle dans la directon de l'espace. Cette zone à 18 milliards de km de la Terre marque le début de la frontière du territoire de notre soleil.
Les scientifiques pensait que la sonde passera quasi d'un seul coup de l'héliosphère à cet espace intergalactique, mais la NASA a constaté que la transition s'est fait de manière progressive. En sortant de l'héliosphère, la sonde Voyager I sort véritablement de notre monde, car on considère que c'est la zone d'influence du soleil dont elle sort.
2025
On estime que la sonde n'aura plus d'énergie et cessera de fonctionner vers 2025.
COMPARER : Vitesse de l'étoile la plus rapide de la voie lactée
Voyager I et II
1977
Les deux sondes de la Nasa, Voyager 1 et Voyager 2, ont été lancées en 1977, et ont traversé le système solaire à la rencontre de 4 planètes (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) et de leurs dizaines de satellites.
Les deux sondes continuent, à transmettre vers la Terre des informations sur leur lointain environnement. Pour permettre à la sonde de survivre autant de temps dans l’espace, les scientifiques ont simplifié au maximum tous les appareils la constituant.
800 kg
Les deux sondes Voyager sont alimentées par des RTG, c’est à dire des batteries nucléaires,. Ainsi, leur générateur fonctionne au plutonium 238, mais ne fournit que 250 W de puissance électrique, bien moins que n’importe quel aspirateur. Pourtant, cette énergie suffit pour faire fonctionner tous les appareils de la sonde et garder un contact radio avec la Terre.
De plus, la sonde possède 4 ordinateurs de bord qui cumulent à eux quatre 32 kilooctets de mémoire autrement dit 500.000 fois moins qu’un téléphone portable. Il faut savoir que même pour l’époque c’est une capacité extrêmement petite. Mais elle est nécessaire pour éviter les possibles bugs des ordinateurs. Ainsi, le programme informatique à partir duquel fonctionne la sonde contient moins d’information qu’une calculette.
A l’heure actuelle, Voyager 1 n’a connu aucun problème informatique, ce qui est à signaler La sonde pèse un peu plus de 800 kg dont 104 de matériels scientifiques. (http:// www2.ac-lyon.f)
- Vue d’artiste de Voyager
La fin de Voyager I
2020
L'éloignement des sondes ne permet plus de recevoir le flux d'informations de Voyager en temps réel. La distance rend les opérations de plus en plus compliquées et asynchrones. Un signal radio met presque 17 heures, à la vitesse de la lumière pour atteindre Voyager 1. La Nasa estime que l'énergie fournie par les trois générateurs thermoélectriques à radioisotope, devraient fonctionner jusqu'en 2020.
23 h.
En 2020 son éloignement aura grandi de 4,8 milliards de km, elle sera alors à environ 22 milliards de km et il faudra alos 23 heures pour recevoir les informations de la sonde.
Voyager I se dirige vers la constallation de la Girafe et dans 40 000 ans, si elle est encore intacte, elle se fera capturer par la gravition d'une petite étoile rouge, AC+79 3888. Ce sera alors le premier objet fabriqué par l'homme a entrer dans un autre système stellaire !
Explorer l'espace inter-stellaire
Une autre sonde de la NASA complète les informations de Voyager I : la sonde Interstellar Boudary Explorer (IBEX) rapporte de nouvelles informations sur le milieu interstellaire, qui se situe au-delà de notre système solaire. Ces informations pourraient compléter celles déjà reçues par la sonde Voyager I.
Les découvertes de cette sonde montrent que la composition des atomes du milieu interstellaire est différente de celles du système solaire. L’oxygène serait beaucoup plus présent à n’importe quel endroit du système solaire que dans le milieu stellaire.
Cette conclusion conduit la Nasa à deux théories : soit notre système solaire existe dans une région plus riche en oxygène que dans le reste de la galaxie, soit que l’oxygène se trouve « emprisonné » dans des espaces restreints et ne peut se déplacer dans l’univers. « Dans tous les cas, cela remet en cause la conception scientifique de notre système solaire et de la formation de la vie », explique Eric Christian, scientifique pour IBEX.
* source : magazine Science & Vie, avril 2012, p. 72
Statistiques mondiales temps réel
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