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Construction de routes dans le monde

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Construction de routes dans le monde

Infos complementaires
90 % des constructions de routes auront lieu dans les pays en développement, y compris dans de nombreuses régions qui possèdent une biodiversité exceptionnelle et dont les écosystèmes rendent des services vitaux

Chaque année dans le monde près de 695.000 kilomètres de nouvelles routes sont construits, soit plus de 1.900 km chaque jour en moyenne ! De 2014 à 2050, 25 millions de kilomètres de routes nouvelles sont prévus ; de quoi faire 600 fois le tour de la Terre. De l'asphalte qui nuit souvent à l'environnement.

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Les routes dans le monde

 

Construction de routes dans le monde

 

 

Construction de routes dans le monde

 

25 000 000 km

 

Sur l'ensemble de la planète, « au moins 25 millions de kilomètres de routes nouvelles sont prévus d'ici à 2050 » ce qui représente environ 1903 kilomètres de route chaque jour et 1,3 kilomètre d'asphalte neuf toutes les minutes !

 

600

 

La longueur des nouvelles routes représente « plus de 600 fois le tour de la Terre ». Cette course au bitume, inédite dans l'histoire de l'humanité, a poussé une équipe de chercheurs de plusieurs pays (Australie, Malaisie, Etats-Unis, Royaume-Uni etCosta Rica) à un travail de planification particulier.

 

 

Combien de routes dans le monde ?


36 000 000 km

 

Mises bout à bout, les routes, autouroutes et voies de communication qui sillonnent aujourd'hui la Terre représentnt déjà plusieurs dizaines de millions de kilomètres. L’ensemble du réseau routier de la planète représente 36 millions de km en 2016. Il devrait dépasser 60 millions de km en 2050.

 


Les réseaux routiers, un désastre pour les espaces naturels


600 000

 

Une équipe internationale de chercheurs a cartographié la surface moyenne des zones situées à plus de 1 km d’une route sur l’ensemble de la planète. Autrement dit, elle a représenté la densité des routes en montrant les zones où les routes sont rares.

 

De ce travail, il résulte que le réseau routier découpe les continents en environ 600 000 fragments dont la moitié mesure moins de 1 km²

 

 

80 %

 

80 % de la surface continentale se situent encore à plus de 5 km d’une route.

 

20 %

 

Les routes et leurs abords couvrent environ 20 % de la surface continentale.

 

Les forêts tempérées sont les écosystèmes les plus traversés par des routes devant les prairies tempérées, les mangroves, les savanes, les forêts boréales, les déserts, la toundra et les glaces.

 

9,3 %

 

Seulement de 3 % des zones sans route sont des espaces protégés.

 

 

 

2013 : 14 Millions de tonnes équivalent CO2
L'empreinte carbone ne peut pas être considérée comme un indicateur de performance car elle est assortie d’une incertitude très importante (plus de 20%). Il exprime néanmoins un ordre de grandeur et permet lors d’une analyse détaillée d’identifier les postes les plus émetteurs en gaz à effet de serre. Cette analyse indique que les matériaux et matières premières (béton, enrobés bitumineux, acier,...) constituent les postes les plus émetteurs et sont responsables de plus des deux-tiers des émissions globales de gaz à effet de serre. Après consolidation au niveau du Groupe, et ceci malgré la grande diversité de ses activités, l'invariant est de l’ordre de 1kg équivalent CO2 par euro ou par dollar de chiffre d’affaires. L’empreinte carbone du Groupe est estmée à 14 millions de tonnes équivalent. Cette enveloppe globale permet de situer un ordre de grandeur par rapport auquel il devient possible d’estimer l’ampleur des actions engagées pour le réduire.
> A lire aussi : "Les incertitudes des Bilans Carbone© "[ PDF - 4779 Ko - nouvelle fenêtre ].

L'empreinte carbone de COLA  

 

14 000 000  t.eq/CO2

 

  •  Le groupe français COLAS est le leader mondial de la construction de route et émet 14 Millions de tonnes équivalent CO2

 

Sur son site, Colas explique que : "L'empreinte carbone ne peut pas être considérée comme un indicateur de performance car elle est assortie d’une incertitude très importante (plus de 20%). Il exprime néanmoins un ordre de grandeur et permet lors d’une analyse détaillée d’identifier les postes les plus émetteurs en gaz à effet de serre. Cette analyse indique que les matériaux et matières premières (béton, enrobés bitumineux, acier,...) constituent les postes les plus émetteurs et sont responsables de plus des deux-tiers des émissions globales de gaz à effet de serre.  (...)

 

 L'invariant est de l’ordre de 1kg équivalent CO2 par euro ou par dollar de chiffre d’affaires. L’empreinte carbone du Groupe est estmée à 14 millions de tonnes équivalent. Cette enveloppe globale permet de situer un ordre de grandeur par rapport auquel il devient possible d’estimer l’ampleur des actions engagées pour le réduire."

 

construction-routes-colas

 

Pour savoir comment le groupe Colas, leader mondial de la construction de routes comptabilise son empreinte carbone : http://www.colas.com/fichiers/fckeditor/File/pdf/Les_incertitudes_des_bilans_carbone.pdf

 

La carte des nouvelles routes dans le monde


Dans la revue Nature du 28 août 2014, ils ont publié une carte des régions du monde où la construction de nouveaux axes routiers serait bénéfique ou, au contraire, préjudiciable.

 

Concilier au mieux préservation des milieux naturels et développement économique. 

 

Localisation actuelle des grandes routes dans le monde: en noir sont figurés les principaux axes routiers, à l'exclusion des voies secondaires ou non répertoriées

 

Elles devraient totaliser une longueur 60 % supérieure à celle qu'elle atteignait en 2010.

 

Les raisons de cette expansion sont multiples, qu'il s'agisse de l'exploitation des ressources naturelles – bois, minerais, pétrole ou terres arables – ou des échanges commerciaux nécessitant des infrastructures de transport et d'acheminement de l'énergie. Cette expansion des routes se fait trop souvent de façon « chaotique ou peu planifiée ».


COMPARER : la production mondiale de béton

 

 

Construction de route dans les pays en développement


90%


 

« 90 % des constructions de routes auront lieu dans les pays en développement, y compris dans de nombreuses régions qui possèdent une biodiversité exceptionnelle et dont les écosystèmes rendent des services vitaux ».


Les conséquences prévisibles de ces nouvelles routes sont  « une augmentation spectaculaire de la colonisation de terres et de la perturbation d'habitats naturels », ainsi qu'« une surexploitation des espèces sauvages et des ressources naturelles », à débuter par les forêts.


Exemples de zones naturelles déjà menacées : Sibérie Amazonie,  Nouvelle-Guinée, bassin du Congo.Néanmoins ces nouvelles infrastructures « peuvent favoriser le développement social et économique ». Elles peuvent permettre « d'accroître la production agricole, qui constitue une priorité urgente étant donné que la demande alimentaire mondiale pourrait doubler d'ici au milieu du siècle ». Comment, alors,« minimiser l'impact environnemental » et « maximiser le bénéfice pour la société » ?



Des autoroutes intelligentes et dépolluantes


autoroute



La course au bitume

 

Les grandes régions du monde ont été classées selon leur valeur environnementale : diversité des espèces animales et végétales, importance des habitats sauvages, rôle dans la séquestration du carbone et la régulation duclimat… Puis ont été identifiés les territoires où une desserte améliorée peut le plus être favorable à l'agriculture, en tenant compte du potentiel de production des sols, de leur régime climatique, de leur distances des centres urbains ou bien des projections régionales de consommation et d'exportation de riz, de maïs ou de blé. 


Le résultat est un planisphère sur lequel la planète est divisée en 4 domaines d'inégale importance.


En vert, les zones à forte valeur environnementale où de nouvelles routes devraient être exclues. En rouge, celles où la production agricole pourrait être développée sans dommage environnemental majeur. En noir, celles présentant un fort intérêt à la fois environnemental et agricole. En blanc, celles à faible valeur environnementale et agricole


 Construire des routes en pleine nature

46%

 

Apparaissent majoritairement des zones (en vert) qui sont très riche d'un point de vue environnemental. Ces zones, « devraient être exemptes de nouvelles routes partout où c'est possible ». Elles couvrent 46 % de la surface du globe et sont réparties sur tous les continents, avec une prédominance en Amérique latine, en Afriquesubsaharienne, en Océanie et dans tout le nord-est de l'Eurasie.

 

 Construire des routes dans les zone de conflit


12%


Les zones particulièrement adaptées à une intensification de la production agricole sans dommages environnementaux majeurs (en rouge) représentent seulement 12 % des terres émergées. Ce sont notamment le Sahel, le centre de l'Amérique du Nord, la pointe orientale et le sud-est de l'Amérique latine, le centre-ouest de l'Eurasie et le sous-continent indien.



16 %

 

Restent, pour un peu plus de 16 % du territoire, des « zones de conflit » (en noir) qui présentent tout à la fois une valeur environnementale et un potentiel agricole élevés. On les trouve en Afrique subsaharienne et à Madagascar, en Amérique centrale et le long de la cordillère des Andes, dans le bassin méditerranéen et dans le Sud-Est asiatique. Enfin, environ un tiers du globe – l'Afrique du Nord et la péninsule arabique principalament – est considéré « à faible priorité », sur le plan tant de l'environnement que de l'agriculture (en blanc).


Cette étude, principalement pilotée par des spécialistes des sciences de l'environnement, utilise une approche « conservatrice » de la nature qui« prend peu en compte la réalité et les enjeux des politiques locales de développement ». En outre, son caractère global semble mal adapté à des choix d'infrastructures routières qui s'effectuent « à l'échelle régionale, nationale ou transnationale ».


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Commentaires / Ajouts

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Message de : aloelocation

Ont peut vraiment dire que les routes sont les vaisseaux sanguins d'un pays. Le fait d'avoir de bonnes routes assure une économie à toutes épreuves



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